COMMENT SOULAGER LA TENDINOPATHIE ACHILLEENNE ?

COMMENT SOULAGER LA TENDINOPATHIE ACHILLEENNE ?

Communément appelée tendinite ou tendinopathie du tendon d’Achille, le tendon peut s’enflammer s’il est trop sollicité, notamment lors de la pratique d’un sport.

La sollicitation de l’articulation de façon répétée et prolongée est la première cause de l’apparition d’une douleur tendineuse intense qui peut devenir chronique (plus de 3 mois).

Il s’agit d’une indication fréquente chez les sportifs, notamment chez les hommes âgés de 30 à 40 ans et pratiquant la course à pied. Nous estimons que 70 % des pratiquants vont connaître un problème microtraumatique après 2 ans de pratique.

RAPPEL ANATOMIQUE

Les 26 os du pied reliés par 33 articulations constituent une mécanique complexe capable de supporter et d’amortir le poids du corps, de servir de levier de propulsion lors de la marche ou de la course, et d’adapter le contact du corps au sol, notamment en terrain accidenté.

Le tendon d’Achille a une anatomie complexe et fonctionnelle car il est responsable du contrôle de trois articulations : genou, cheville et sous-talienne. Le tendon d’Achille est le plus large et puissant de tous les tendons du corps humain.

Les tendinopathies achilléennes et la fasciite plantaire sont les deux pathologies non ligamentaires les plus fréquentes de l’arrière-pied.

Anatomie du pied

ZOOM SUR LES SYMPTOMES

LES SYMPTOMES LES PLUS COURANTS

Si vous souffrez d’une tendinopathie achilléenne, vous pouvez ressentir une douleur au niveau du tendon à votre réveil ou à l’effort. Mais aussi une sensibilité au niveau du tendon à la palpation et un épaississement du tendon ou une grosseur au-dessus du talon (bursite).

LES SYMPTOMES ALARMANTS

visualisation du tendon d'achille

Consultez un professionnel de santé si :

  • Il s’agit d’une récidive
  • La douleur est brutale, notamment après un effort sportif
  • Un craquement s’est fait entendre
  • Vous sentez un vide au niveau du tendon
  • Un épanchement de sang (bleu) est visible
  • Lors de la compression de votre mollet, votre pied ne réagit plus

LES PHASES DE LA TENDINOPATHIE ACHILLEENNE

1ÈRE PHASE : PHASE AIGUË

La tendinopathie achiléenne débute par une phase aiguë (ou inflammatoire) au cours de laquelle la région du tendon d’Achille est gonflée, chaude et rouge. La douleur est vive à la palpation du tendon et lors des mouvements de la cheville. A ce stade la douleur interdit la pratique de la course à pied et gêne même parfois les gestes de la vie quotidienne comme la montée des escaliers.

Un repos complet doit être respecté. Une reprise trop précoce ou insuffisamment progressive de l’entraînement ou d’une activité représente un risque de récidive pouvant entraîner une indisponibilité de longue durée.

2ÈME PHASE : PHASE CHRONIQUE

La tendinopathie achiléenne évolue d’une phase aiguë à une phase chronique au cours de laquelle l’inflammation (chaleur, rougeur) a disparu. La douleur a diminué et n’entrave plus les gestes de la vie quotidienne. Cependant, une gêne persiste lors de la reprise même progressive de l’entraînement ou de l’activité. Cette dernière doit être écoutée et vous arrêter.

Cela s’explique par le fait que, durant cette phase, le tendon est en convalescence et peut avoir des microlésions des fibres tendineuses qui sont alors encore en cours de cicatrisation.

Il est donc important de reprendre son activité à la suite d’une validation d’un professionnel de santé et de façon extrêmement progressive (course lente et courte sur un terrain souple).

Ces mêmes phases se retrouvent sur toutes les tendinopathies : coude (épicondylite), pied, main, épaule, etc…

COMBIEN DE TEMPS DURE L’ARRÊT MALADIE ?

Jusqu’au 5 mai 2017, aucun arrêt maladie n’était possible pour une tendinite du tendon d’Achille.

Depuis, le Décret n° 2017-812 a été révisé et complété dans les tableaux des maladies professionnelles, notamment les paragraphes au sujet de la cheville et du pied. Il a été souligné que certaines affections périarticulaires pouvaient être provoquées par certains gestes et postures de travail.

Aussi, la tendinopathie achilléenne est reconnue par la Sécurité Sociale comme pathologie professionnelle ; le délai de prise en charge étant de 14 jours.

tableau arrêt maladie tendinopathie tendon d'achille

QUEL TRAITEMENT POUR UN TENDINITE DU TENDON D’ACHILLE ?

Différents traitements sont possibles suivant la gravité de la tendinite.

CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE :

  • Utiliser le protocole GREC
  • Masser son tendon
  • Reprendre le sport progressivement
  • Se chausser correctement
  • S’échauffer et s’étirer
  • Boire 1,5L d’eau par jour
  • Privilégier des aliments alcalins (fruits et légumes)
Chaussure
kinésithérapie sur le pied
  • Appliquer sur la zone concernée des huiles essentielles aux propriétés anti-inflammatoires, antalgiques (romarin, eucalyptus citronné, etc…)
  • Utiliser la médecine alternative : kinésithérapie, ostéothérapie, acupuncture…

PROTOCOLE D’UN PROFESSIONNEL DE SANTE :

Le professionnel de santé vérifiera la gravité de la tendinite via des examens cliniques et contrôlera la douleur du patient.

  1. Examens physiques
  • Classification de la douleur, type Blazina
  • Examen podologique
  • Palpation de délimitation de la tendinopathie : douleur au touché au niveau du tendon d’Achille et du mollet
  • Examen des chaussures

Si suspicion de rupture : les signes de Thompson-Campbell et de Brunet–Guedj permettent de valider le diagnostic.

Classification de la douleur par BLAZINA

2. Examens par imagerie

  • Radiographie standard : mise en évidence d’une potentielle calcification

Lorsque la douleur est chronique (> 3 mois), d’autres examens peuvent être réalisés :

Echographie du pied
  • IRM : visualisation d’un potentiel nodule ou fissures
  • Echographie : suspicion rupture partielle ou totale

3. Conseils

  • Repos sportif adapté au stade de la tendinite, en moyenne 45 jours
  • Prise d’antalgiques et d’anti-inflammatoires par voie orale ou locale
  • Correction podologique (orthèses, chaussures, talonnettes) pour réduire la tension sur le tendon
  • Cryothérapie
  • Physiothérapie : ultrasons, TENS, ondes de choc radiales
  • Reprise du sport progressive en commençant par des sports de décharge, type cyclisme et natation
  • Chirurgie en dernier recours suivant le cas et si les traitements médicaux et physiques ne suffisent pas. Le port d’une botte d’immobilisation est recommandé pour mettre le tendon au repos.

Si vous faites l’acquisition d’une botte d’immobilisation de chez EnovisTM France, rien de plus simple quant à sa mise en place :

CONCLUSION

Ce qu’il faut retenir si vous sentez une douleur au niveau du tendon d’Achille :

  • Arrêtez toute pratique sportive jusqu’à avis favorable du professionnel de santé
  • Portez des chaussures adaptées
  • Glacez la zone durant 20 min maximum, plusieurs fois par jour

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un professionnel de santé.

Pour plus d’informations sur la solution thérapeutique proposée, cliquez ICI.

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Auteur : EnovisTM France, décembre 2023

Sources / Illustrations : EnovisTM France, Legifrance, Ooreka Sante, Revmed, Clinique du pied,  Kiné du sport,

MA PREMIERE LUXATION D’EPAULE

La luxation de l’épaule est la plus courante des luxations. Elle se définit par le déboîtement de la tête de l’humérus hors de sa cavité (située sur l’os de l’omoplate). La première luxation de l’épaule résulte généralement d’un traumatisme violent (accident de moto, sport, chute sur la paume de la main…). Cette pathologie survient dans les trois quarts des cas chez les hommes âgés de 20 à 35 ans. La douleur est intense et la mobilité réduite à néant.

ZOOM SUR LA PATHOLOGIE

STRUCTURE ANATOMIQUE

L’épaule est une articulation extrêmement mobile capable de réaliser des mouvements de grande envergure malgré la stabilité médiocre des structures qui la composent. La tête de l’humérus est emboitée dans une cavité située sur l’os de l’omoplate (glène). Lors d’une luxation, la tête de l’humérus sort de la cavité.

LES TYPES DE LUXATIONS

Selon la position de la tête humérale en dehors de sa cavité, la luxation est dite :

  • antérieure (la plus fréquente : 95 % des cas) : la tête de l’humérus est devant la glène ;
  • postérieure : la tête de l’humérus est derrière la glène;
  • inférieure : la tête de l’humérus est en-dessous de la glène.

Dans certains cas, la tête humérale ne sort pas entièrement de sa cavité. On parle alors de : subluxation.

L’importance de la luxation est fonction du nombre et de la gravité des lésions ligamentaires. Une classification permet, selon le type de lésion, de classer les luxations par ordre de sévérité avec atteinte d’un ou de plusieurs ligaments voire déplacements.

QUELLES SONT LES CAUSES ET LES SYMPTOMES D’UNE LUXATION DE L’EPAULE ?

LES CAUSES

Les luxations de l’épaule concernent majoritairement les hommes sportifs âgés de 20 à 35 ans (77% des cas).

Elles sont causées par l’application d’une force trop importante au niveau sur l’articulation, qui se voit écrasée, tirée, tordue… Certains sports augmentent donc le risque : rugby, judo, handball, tennis, etc… entrainant des immobilisations plus ou moins strictes selon la nature des dégâts anatomiques engendrés.

Les personnes ayant déjà subi une luxation de l’épaule sont aussi plus à même d’en faire une à nouveau, l’articulation ayant été fragilisée auparavant. On parle alors de récidive : celle-ci survient dans 90% des cas pour les personnes ayant eu une première luxation avant 20 ans.

LES SYMPTÔMES

Une douleur intense est ressentie au niveau de l’articulation de l’épaule mais aussi tout le long du bras, rendant le mouvement impossible.

La personne atteinte de luxation se tient immédiatement le bras douloureux par son bras valide.

Sur le côté de la luxation, une déformation au niveau de l’épaule peut être observée, c’est-à-dire une épaule affaissée comparée à l’autre.

La luxation peut entrainer l’apparition d’un bleu à la surface de la peau via la déchirure de tendons ou vaisseaux sanguins, fracture…

Des signes plus inquiétants peuvent apparaitre au niveau des doigts : les mouvements peuvent être impossibles ou des fourmillements peuvent être ressentis.

QUELS SONT LES TRAITEMENTS POUR UNE LUXATION D’EPAULE ?

Il convient de réduire la luxation le plus rapidement possible et, pour cela, de se rendre immédiatement aux urgences orthopédiques.

TRAITEMENT NON CHIRURGICAL

  • Examens cliniques

Le professionnel de santé diagnostique une luxation de l’épaule par un questionnement patient (niveau de douleur et circonstances) et un examen clinique. La radiographie est préconisée afin de s’assurer de la luxation et vérifier si d’autres structures sont atteintes, empêchant la réduction manuelle. Une IRM peut être réalisée pour consolider le diagnostic.

  • Réduction manuelle

La radiographie n’a rien montré de plus que la luxation, le professionnel de santé peut donc réduire la luxation pour remettre l’humérus en place. Différentes méthodes de réduction existent, suivant le type de la luxation, le profil de patient et les habitudes du professionnel de santé. Une fois l’épaule remise, la douleur se réduit de façon significative.

TRAITEMENT CHIRURGICAL

L’intervention chirurgicale n’est pas obligatoire. Elle est généralement réalisée lorsque :

  • La luxation est récidivante : le but est de stabiliser définitivement l’articulation
  • L’articulation ne tient plus et le patient se luxe l’épaule fréquemment sans choc particulier
  • La réduction manuelle ne fonctionne pas

Les deux interventions possibles (de Bankart ou de Latarjet) sont faites sous anesthésie générale et durent environ 1h. Le patient sort de l’établissement le jour même (ambulatoire) ou 24h après.

IMMOBILISATION DE L’EPAULE

Après une première luxation, l’épaule doit être immobilisée durant 1 à 6 semaines en fonction de l’âge du patient et du type de traitement (chirurgical ou non), à l’aide d’une attelle d’immobilisation de l’épaule, permettant la cicatrisation des éléments internes traumatisés. Le coude, le poignet et la main doivent cependant pouvoir se mouvoir pour éviter un enraidissement des articulations saines.

Il existe différents types d’attelles d’épaule pour accompagner le processus de guérison :

  • LES ECHARPES : réduisent la mobilité de l’épaule et suppriment le poids du membre supérieur. Elles peuvent être proposées pour l’épaule en antalgique, les immobilisations non strictes pré ou post-opératoires ou la prévention de certaines complications (subluxation de l’épaule).
  • LES IMMOBILISATIONS TYPE ≪ DUJARIER ≫ : immobilisation coude au corps évitant les mouvements d’abduction et de rotation. C’est l’immobilisation classique après luxation ou fracture de la tête de l’humérus ainsi qu’après chirurgie des épaules instables (interventions de Bankart ou de Latarjet).

REEDUCATION

Une fois la période d’immobilisation terminée, celle de la rééducation commence, notamment par de la kinésithérapie. Des exercices d’assouplissement de l’épaule et de renforcement musculaire pourront être proposés, afin de retrouver une amplitude et une stabilisation articulaire. Ces exercices peuvent être faits seul, à l’aide d’une attelle motorisée permettant le mouvement passif continu (CPM) ou assistés par un professionnel de santé.

Les exercices d’auto-rééducation ne doivent jamais être douloureux, et sont réalisés à partir des indications du professionnel de santé :

  • LE MOUVEMENT DU PENDULE : debout tenu par le bras sain à une table, laisser pendre dans le vide le bras affecté. Le bras relâché, effectuer des petits cercles dans le sens des aiguilles d’une montre puis inversé, en augmentant progressivement la taille des cercles.
  • MAIN REPOUSSEE : Ecarter doucement la main du corps en rotation et non en abduction.
  • ETIREMENT : Etirer et tourner la tête doucement vers l’épaule saine. Cet exercice peut être réalisé en portant l’attelle d’immobilisation.
  • BALLE EN MOUSSE : Prendre une balle en main via le bras affecté et la presser par intermittence. Cet exercice peut être réalisé en portant l’attelle d’immobilisation.

REPRISE D’ACTIVITE

La reprise d’activité peut être faite à partir de 3 mois après la constatation de la luxation ; voire 6 mois dans certains cas. L’avis médical est obligatoire avant toute reprise d’activité : toute reprise prématurée peut entrainer des complications.

Un strapping peut avoir un effet proprioceptif de l’épaule pour reprendre une activité en douceur.

COMMENT DORMIR AVEC UNE LUXATION DE L’EPAULE ?

Quel que soit le traitement, l’immobilisation de l’épaule est valable de jour comme de nuit. Afin de pouvoir dormir sereinement, il est conseillé de soutenir le bras atteint à l’aide d’un coussin adapté afin de le caler confortablement, ou de dormir en position semi-assise en mettant un coussin dans le dos. Le but est de ne pas dormir sur le bras opéré ou de risquer des mouvements qui empêcheront la cicatrisation correcte de l’articulation.

Si la douleur nuit au sommeil, la prise d’antalgique ou l’application de froid localisé sont recommandées.

LA RECIDIVE DE LA LUXATION DE L’EPAULE

Le risque de récidive est déterminé à l’aide du score ISIS (Instability Severity Index Score : Indice de gravité de l’instabilité) de Balg et Boileau. En répondant aux 6 questions, un score apparait :

  • <3 : le risque de récidive est faible
  • compris entre 3 et 6 : le risque de récidive est modéré
  • >6 : le risque est élevé

Après une première luxation, les personnes de moins de 20 ans font une récidive dans 90% des cas, et cela, malgré le respect du protocole de traitement, de l’immobilisation ou de la rééducation.

En passant par l’intervention chirurgicale, le risque de récidive baisse à 3%.

CONCLUSION

Ce qu’il faut retenir :

  • En cas de luxation, immobiliser le bras et se rendre aux services d’urgences orthopédiques
  • Selon le traitement indiqué par le professionnel de santé, suivre le temps d’immobilisation de l’épaule
  • Respecter le temps de la rééducation
  • Reprendre le sport après avis d’un professionnel de santé tout en continuant les exercices d’auto-rééducation

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger, si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un professionnel de santé.

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www.enovis.fr

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Auteur : EnovisTM France – décembre 2023

Sources : La médecine du sport, Institut Main, Médipole Avignon, Ameli santé, Institut kinésithérapie, IMMS.

Etudes cliniques :

COMPRESSION VEINEUSE PENDANT LA GROSSESSE

La période de grossesse, l’accouchement et la période post-partum sont particulières pour la future maman qui verra son corps changer et dont l’accompagnement tant physique que psychologique est nécessaire.

Au cours de la grossesse, plus d’une femme sur deux souffrent du phénomène appelé communément « jambes lourdes ». Durant cette période, un changement hormonal et une prise de poids s’opèrent.

Ces modifications entrainent souvent des problèmes circulatoires, d’où la sensation de jambes lourdes.

ZOOM SUR LES DIFFERENTS RISQUES VEINEUX

L’insuffisance veineuse est une pathologie fréquente qui n’a pas pour seule conséquence des désagréments esthétiques ou de confort, elle témoigne également d’une mauvaise circulation dans les jambes qui se traduit par une stase veineuse qu’un praticien doit diagnostiquer et traiter le plus tôt possible.

Point sur la classification de la CEAP*

Derrière cet acronyme se cache une classification adoptée dans le monde entier pour décrire simplement les différentes formes de la maladie veineuse.

Elle recouvre :

  • Toutes les anomalies cliniques (ce que l’on voit).
  • Toutes les anomalies symptomatiques (les plaintes du patient) de la maladie veineuse chronique du membre inférieur.
Tableau classification CEAP

*Classification clinique, étiologique, anatomique et physiopathologique

Concrètement pour la femme enceinte, les principales complications sont les jambes lourdes ou varices, la phlébite superficielle (inflammation aiguë d’une varice située sous la peau). Mais dans le pire des cas, la phlébite profonde et voire l’embolie pulmonaire ! Pour éviter d’en arriver à ce stade, le port de bas de compression veineuse est fortement recommandé. Loin de l’image de « mamie » portant des bas à varices, nous allons vous expliquer comment prévenir les risques veineux de la grossesse.

LA COMPRESSION VEINEUSE, UNE ALLIEE AU QUOTIDIEN

LA COMPRESSION VEINEUSE, UN SOUFFLE DE LÉGÈRETE POUR LES PATIENTES !

Comme expliqué plus haut, la compression veineuse a pour but de comprimer le membre inférieur afin d’améliorer la circulation du sang dans les veines. Elle se présente sous forme de mi-bas (ou chaussettes), bas et collant (classique ou maternité), de tailles et de coloris variés.

Gamme Veinax Transparent noir

LES BAS DE COMPRESSION, QU’EST-CE QUE C’EST ?

Ce sont des dispositifs médicaux de classe I (selon la directive européenne 93/42/CEE). Ils ont pour but de soulager les troubles circulatoires tels que œdèmes, phlébites et thromboses. Ils favorisent une pression progressive sur le bas de la jambe et de la cuisse.

Les recommandations de la Haute Autorité de Santé sont de 4 ordres :

  • Pressions à exprimer en mmHg et pas seulement en classe.
  • Bas de classe 1 (10 -15 mmHg) : pas d’indication retenue sauf en cas de superposition.
  • Une stratification des indications cliniques (stades de la CEAP) en fonction des classes de pression.
  • Une pression résiduelle minimale au mollet :
    • pour les bas de 10 à 20 mmHg (classes 1 et 2), d’au moins de 75% de sa valeur à la cheville.
    • pour les bas de 20 à 36 mmHg (classe 3) et > 36 mmHg (classe 4), de 50 à 80%.
TB explicatif HAS Veinax

DES INDICATIONS CLINIQUES CLAIRES ET SIMPLES A MEMORISER

La Classe 2, c’est pour soulager et prévenir

• Symptômes de la maladie veineuse chronique débutante, varices de petit calibre.

• Prévention de la thrombose veineuse profonde, voyages et longs trajets en avion, phlébites et œdèmes.

La Classe 3, c’est pour traiter les formes évoluées

• Troubles trophiques.

• Traitement curatif de la thrombose veineuse profonde.

pa-Compression-veineuse-avec-et-sans-compression-Bichromie

La gamme de compression veineuse proposée par Veinax aux patientes, c’est la bonne pression au bon endroit, certifiée par la Haute Autorité de Santé (HAS) dans la prévention des troubles veineux.

COMMENT OBTENIR CES BAS DE CONTENTION ?

Quel que soit le modèle choisi, ces dispositifs médicaux sont délivrés sur ordonnance par un professionnel de santé.

Une majorité de professionnels de santé peuvent prescrire de la compression veineuse. Médecin généraliste, médecin du sport, chirurgien orthopédiste, phlébologue, angiologue, obstétricien, gynécologue, cardiologue, masseur-kinésithérapeute et sages-femmes, par ex.

Les infirmières ne sont autorisées aujourd’hui qu’à faire des renouvellements d’ordonnance.

médecin

COMMENT CHOISIR LE BON DISPOSITIF MEDICAL ?

COMMENT PRENDRE LES MESURES ?  

Il est important de reprendre les mesures du patient à chaque nouvelle délivrance, en position debout sans chaussures et de préférence le matin.

  • Si votre prise de mesures vient se situer entre deux tailles, Veinax préconise la taille supérieure.
  • Il vous suffit de nettoyer la bande auto-fixante de votre bas médical de compression avec de l’eau savonneuse pour lui redonner toute son adhérence.
  • Certains de nos produits peuvent être proposés en pied ouvert.

QUAND PORTER LES BAS ?

bas de contention femme enceinte

Les professionnels de santé préconisent de porter des bas de compression ou collant de maternité à partir du 3ème mois, que l’on souffre déjà ou pas du tout de problèmes veineux. L’idée est justement d’éviter d’en avoir !

En principe, on ne porte pas de bas de contention la nuit puisqu’il n’y a pas de stagnation du sang au niveau d’une veine en position allongée.

Les trajets assis imposés par un long voyage en voiture, train ou encore avion de plus de 7 heures justifient le port de bas de compression veineuse pour les femmes enceintes comme pour toute personne présentant une insuffisance veineuse.

COMMENT ENFILER VOS BAS ?

Il existe 2 manières d’enfiler vos bas : soit vous le faites manuellement, soit vous vous servez d’un enfile-bas. Ce dernier peut se trouver dans une pharmacie ou un magasin médical. Pratique lorsque votre ventre devient trop imposant pour vous pencher !

  1. Introduire la main dans le bas.
  2. Retourner le bas sur l’envers jusqu’au talon tout en maintenant la main dans ce dernier.
  3. Introduire le pied et le faire glisser avec précaution jusqu’à la pointe du bas. Placer correctement le talon pour éviter tout pli.
  4. Dérouler avec précaution le bas sur la jambe et l’ajuster de manière uniforme.
  5. Masser le produit pour répartir correctement la matière.
mise en place bas veinax

Lors de l’enfilage du bas, il faut faire attention à ne pas accrocher le produit avec vos ongles ou bague. Il faut éviter de tirer sur la partie de l’anti-glisse pour éviter toute détérioration.

ET APRES L’ACCOUCHEMENT, DOIS-JE ENCORE PORTER DES BAS ?

La HAS recommande aux futures mamans de prolonger le port des bas de compression veineuse jusqu’à 6 semaines après l’accouchement. L’été, c’est plus difficile d’en porter, mais l’effet bénéfique de la contention y trouve largement sa place. Par exemple, la sensation de jambe lourde et gonflée s’atténue. Il existe des modèles à pied ouvert qui permettent de porter des chaussures estivales.

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un médecin.

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Auteur : Enovis™ France – octobre 2020

Sources / Illustrations :

Enovis™ France

HAS – Evaluation des dispositifs de compression médicale à usage individuel – Utilisation en pathologies vasculaires (septembre 2010)

Insee bulletin démographique 2019 publié le 14 janvier 2020. – Eurostat – Ameli.fr

action entorse de cheville

QUAND UTILISER LE PROTOCOLE GREC ?

Pratiquer son activité favorite n’est parfois pas sans risque. On s’amuse, on dépasse ses limites ou tout simplement on se fait bousculer sans faire exprès et patatras, c’est l’entorse!

Elle peut devenir rapidement douloureuse si on n’en prend pas soin le plus tôt possible. Il existe bien évidemment un remède utilisé par les professionnels de santé qui est le protocole GREC.

MAIS QU’ENTEND-ON PAR PROTOCOLE GREC ?

GREC signifie Glace – Repos – Elévation – Compression.

Ce sont en fait les quatre étapes à suivre pour soigner une entorse.

protocole grec

Le protocole GREC (ou RICE an anglais) doit systématiquement s’appliquer en phase post-traumatique ou post-opératoire afin de :

  • Réduire la douleur et la survenue d’œdème
  • Réduire l’activité métabolique et la réaction inflammatoire
  • Exercer un effet de pompe sur l’œdème
  • Favoriser la cicatrisation des tissus

Glaçage

La première phase du protocole RICE est le glaçage.
L’inflammation causée par la lésion des tissus engendre l’apparition de douleur et d’un œdème. Le glaçage permet l’envoi de signaux atténuant la sensation de douleur et rétrécit en même temps les vaisseaux évitant les saignements et favorisant la lutte contre l’œdème.
La durée et la température de glaçage sont très importantes. Pour être efficace, le glaçage doit refroidir la peau jusqu’à ce qu’elle descende entre 5° et 15°C. Une fois la température obtenue, il convient alors de maintenir le glaçage durant une période de l’ordre de 20 à 30 minutes. Cette opération est à renouveler toutes les 2-3h.

ATTENTION : Il ne faut pas appliquer votre poche de froid à même la peau au risque de se brûler !

Repos

Le protocole GREC consiste dans un second temps à observer une phase de repos. Il apparaît évident qu’après un traumatisme ou une opération, il est impératif de mettre le membre au repos et éviter de le solliciter ce que n’entrainerait qu’une aggravation des symptômes (douleur, œdème).

Elévation

Il faut placer un maximum le muscle/articulation traumatisé(e) en décharge, c’est-à-dire surélevé(e) par rapport au reste du corps. Une élévation de quelques centimètres des jambes en position assise ou allongée favorisera le drainage et le retour veineux. Cette élévation s’avère très efficace pour réduire la douleur et le gonflement.

Compression

La compression permet d’exercer un effet pompe sur la zone lésée qui va accélérer le rétablissement des circuits lymphatiques et sanguins. La compression permet à la poche de glace d’épouser parfaitement l’articulation ou le muscle favorisant la pénétration du froid en profondeur dans les tissus. La compression de la zone traumatisée contribue à lutter contre l’apparition de l’œdème ou de favoriser la résorption de ce dernier.

Découvrez les différents packs de froid que vous pourrez retrouver en pharmacie, magasin d’orthopédie ou sur Internet ICI.

En cas d’entorse, ne laissez pas la situation s’aggraver et consultez votre médecin dans les meilleurs délais.

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Auteur / Sources / Illustrations :  Enovis France – octobre 2023

REPRENDRE LE SKI APRES UNE BLESSURE

Comment et quand reprendre le ski après une blessure ?

En France, plus de 8,5 millions de personnes pratiquent le ski ou le snowboard chaque année, et environ 2% se blessent durant leur séjour à la montagne. Les causes principales sont la témérité des premiers jours ou la fatigue en fin de séjour… Les entorses et les fractures prédominent dans les blessures de sport d’hiver. Il est donc important d’être préparé et bien équipé avant de profiter de la poudreuse, surtout si la cheville a précédemment subi une entorse et si celle-ci n’est pas correctement soignée.

Stades blessure entorse de cheville

L’entorse de cheville est une lésion ligamentaire qui apparait généralement à la suite d’un mouvement de torsion involontaire, plus ou moins violent, de l’articulation.

Le plus souvent, l’entorse se fait sur le ligament latéral externe (LLE), c’est-à-dire que le pied est tordu vers l’intérieur ce qui a pour effet de tirer sur le ligament opposé.

Suivant le stade (gravité), le LLE peut être :

  • Distendu : stade 1 – entorse bénigne
  • Rompu partiellement : stade 2 – entorse modérée
  • Rompu totalement : stade 3 – entorse grave

D’autres lésions peuvent être associées, tout comme la présence d’un œdème (gonflement) voire d’une coloration de la peau.

Au ski, même si l’entorse de genou prédomine, celle de la cheville est à hauteur de 8% des blessures. Celle-ci est due à un mauvais ajustement des chaussures de ski qui, au lieu de maintenir correctement l’articulation, permet la laxité.

Retrouvez les informations sur nos articles blog concernant la cheville ICI

COMMENT TRAITER UNE ENTORSE DE CHEVILLE ?

Avant de consulter un professionnel de santé, il est conseillé de mettre au repos l’articulation d’après le protocole GREC, de limiter la déambulation avec appui sur le pied lésé, d’appliquer du froid et de comprimer l’articulation à l’aider d’un strapping ou d’une attelle de cheville.

Le professionnel de santé, après diagnostic et suivant la gravité de l’entorse, peut proposer des anti inflammatoires et antalgiques, une attelle de cheville ou contention élastique, ou, dans les formes les plus graves, une botte d’immobilisation courte et/ou des béquilles.

A partir du stade 2 de l’entorse de la cheville, des séances de kinésithérapie peuvent être conseillées pour favoriser la diminution de la douleur, la résorption de l’œdème, le renforcement musculaire et la stabilité.

QUAND REPRENDRE UNE ACTIVITE SPORTIVE ?

Toute reprise sportive est à valider auprès d’un professionnel de santé à la suite de blessure. Dans tous les cas, la reprise n’est possible qu’à partir du moment où la douleur disparait, la déambulation normale est possible et le saut à cloche pied est possible en se sentant en sécurité.

L’assurance maladie conseille un temps minimal avant la reprise sportive suivant le stade de l’entorse subie :

Stade 1Entorse BénigneAprès 3 semaines
Stade 2Entorse ModéréeAprès 4 à 6 semaines
Stade 3Entorse GraveAprès plus de 6 semaines

Dans tous les cas, il est conseillé de reprendre avec une protection de la cheville type strapping, contention élastique ou attelle de cheville suivant le sport.

Y A-T’IL DES RISQUES DE RECIDIVES ?

La récidive apparait dans plus de 50% des cas, mais ce chiffre réduit si le protocole de traitement est bien suivi.

Pour encore limiter ce risque, vous pouvez :

  • Faire des exercices de stabilité et souplesse de l’articulation
  • Ne pas oublier de vous échauffer
  • Masser en fin de journée
  • Porter un équipement, notamment des chaussures et chaussettes adaptées
  • Vous reposer si vous ressentez une douleur ou un étirement
  • Penser à vous hydrater suffisamment

Si vous avez un doute dans la reprise du ski ou du snowboard, ou que vous n’êtes pas rassurés par rapport à votre articulation, vous pouvez profiter d’autres activités tels que spa, ski de fond (randonnées), luge…

reeducation-cheville-exercice-balle

COMMENT CHOISIR LE BON DISPOSITIF ?

CONCLUSION

Ce qu’il faut retenir :

  • Avant d’aller au ski, s’assurer d’être bien équipé
  • Si vous avez eu une entorse précédemment, suivez bien le protocole de traitement quitte à repousser la saison
  • Si vous sentez une fragilité, mettez-vous au repos
  • Privilégier des activités tels que ski de fond

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un professionnel de santé.

Pour plus d’informations sur les solutions thérapeutiques proposées, cliquez ICI.

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Auteur : EnovisTM France, octobre 2023

Sources : Médecins de montagne, Ameli.fr

Etude clinique : « Predictors of recurrent sprains after an index lateral ankle sprain: A longitudinal study » Pourkazemi F, Hiller CE, Raymond J, Black D, Nightingale EJ, Refshauge KM. Physiotherapy. 2018 Dec;104(4):430-437. doi: 10.1016/j.physio.2017.10.004. Epub 2017 Nov 2

ZOOM SUR LES MAUX DU DOS : L’OSTEOPOROSE ET L’ARTHORSE DORSALES

L’ostéoporose et l’arthrose, maladies bien différentes, ont un point commun, l’âge ; en effet, ces deux pathologies, majoritairement féminines, surviennent essentiellement après l’âge de 50 ans.

Trois millions …  C’est le nombre de Français souffrant d’ostéoporose.

Parmi eux, 30 à 40% sont des femmes ménopausées.

Cette maladie, qui se caractérise par une diminution de la densité osseuse et une fragilité accrue des os, est responsable, chaque année, de nombreuses fractures.

Cette pathologie ne doit pas être confondue avec l’arthrose, qui, de son côté, est la maladie articulaire la plus répandue, elle affecte 17 % de la population française soit environ 10 millions de personnes. D’ici 2030, on estime qu’elle pourrait même toucher 22% des Français !

Découvrons ici ces deux pathologies, leurs symptômes, les facteurs de risque et les principaux traitements.

QU’EST CE QUE L’OSTEOPOROSE ?

L’ostéoporose est une maladie osseuse qui touche une femme sur trois après la ménopause. Elle se caractérise par une diminution accélérée de la masse osseuse, avec pour conséquence une fragilité accrue des os du squelette qui peuvent se briser très facilement.

A terme, ces troubles peuvent entrainer une perte d’autonomie et des blessures douloureuses.

L’ostéoporose est 2 à 3 fois plus fréquente chez la femme que chez l’homme, en raison de la ménopause. En France, autour de l’âge de 65 ans, on estime que 39% des femmes souffrent d’ostéoporose. Chez celles âgées de 80 ans et plus, cette proportion monte à 70%.

En 2013, en France, 177 000 personnes de plus de 50 ans (dont 2/3 de plus de 70 ans) ont été hospitalisés pour une fracture ostéoporotique.

Ces hospitalisations concernaient 3 femmes pour 1 homme. (Source : ameli.fr)

LES SYMPTÔMES DE L’OSTEOPOROSE

Des signaux permettent de poser rapidement le diagnostic :

  • La diminution de taille, à mesure que l’on avance en âge.
  • Des fractures peuvent parfois aussi survenir sans cause identifiable.

Cela peut paraître difficile à concevoir d’emblée, mais certains patients se fracturent les côtes rien qu’en toussant et des chutes même légères entraînent des fractures du col du fémur ou du poignet.

  • L’hypercyphose thoracique (dos voûté) est un facteur prédisposant
  • L’apparition de douleurs constantes au niveau du rachis lombaire et dorsal

Lorsque l’un de ces signes est observé, il est conseillé de consulter rapidement un médecin, pour clarifier la situation.

Etudions maintenant l’autre pathologie bien connue des femmes ménopausées : l’arthrose.

QU’EST CE QUE L’ARTHROSE ?

L’arthrose est une maladie articulaire chronique caractérisée par une usure du cartilage.

Les articulations les plus touchées sont celles qui relient les vertèbres cervicales et lombaires, les hanches, les genoux mais également les pieds et les mains. Elle peut entraîner des douleurs, un enraidissement articulaire et un handicap.

Chez les femmes, l’arthrose apparaît le plus souvent après la ménopause. Les hormones sexuelles sont suspectées d’être à l’origine du phénomène. Toutefois, à l’heure actuelle, aucun des traitements hormonaux de substitution mis en place après la ménopause n’a pu prévenir efficacement l’arthrose.

LES SYMPTÔMES DE L’ARTHROSE DE LA COLONNE VERTEBRALE :

L’arthrose peut toucher de nombreuses articulations et la colonne vertébrale n’est pas épargnée, en affectant les ligaments et le cartilage entre les facettes des vertèbres qui composent la colonne.  

Les principaux symptômes de l’arthrose de la colonne vertébrale sont :

  • Les douleurs
  • La sensibilité et la raideur articulaires
  • L’amplitude de mouvement limitée
  • La faiblesse ou l’engourdissement dans les jambes ou les bras

Comme nous venons de le voir, ces deux pathologies sont très différentes mais peuvent présenter des facteurs de risque parfois communs :

LES PRINCIPAUX FACTEURS FAVORISANT L’OSTEOPOROSE ET L’ARTHROSE

Il existe plusieurs facteurs de risque d’ostéoporose ou d’arthrose :

  • L’âge : le risque augmente avec l’âge, car la densité osseuse a tendance à diminuer naturellement à partir de la quarantaine, en particulier chez les femmes ménopausées. De même, la diminution des hormones joue un rôle important et est lié à l’âge.
  • Le sexe : les femmes sont plus susceptibles de souffrir d’ostéoporose ou d’arthrose que les hommes, en raison des changements hormonaux qui surviennent pendant la ménopause.
  • Les antécédents familiaux 
  • Le surpoids
  • La ménopause précoce 

QUELS SONT LES TRAITEMENTS POUR L’OSTEOPOROSE OU L’ARTHROSE DU DOS ?

Les traitements visent principalement à renforcer les os, à réduire le risque de fractures et à soulager les symptômes. Les approches de traitement peuvent inclure des changements de mode de vie, des médicaments et des traitements conservateurs :

  • Activité physique régulière
  • Arrêt de la consommation de tabac et d’alcool
  • Port de chaussures adaptées
  • Thérapie par le froid ou la chaleur

Le port d’un Corset d’immobilisation, tel que l’orthèse dorsale DonJoy Spinostrap : 

Dans un cas précis comme une ostéoporose ou une arthrose du dos, le port du corset dorsal Spinostrap peut être recommandé.

En effet, cette orthèse dorsale est développée pour apporter du soutien, une stabilisation et une immobilisation partielle de la colonne vertébrale tout en préservant le maintien de l’activité : ses sangles d’épaule ajustables, l’exosquelette avec structure dorsale conformable, et la sangle lombo-abdominale permettent un soutien et un soulagement personnalisés tout en procurant un redressement postural grâce à l’effet 3 points.

Retrouvez ici le schéma des caractéristiques du corset d’immobilisation DonJoy Spinostrap :

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un médecin.

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Auteur : EnovisTM France, octobre 2023

Sources / Illustrations : EnovisTM France

LES BIENFAITS DE LA CRYOTHERAPIE

La thérapie par le froid (ou cryothérapie) est un moyen naturel de contrôler la douleur et l’œdème.

De nombreuses indications peuvent être traitées grâce à la cryothérapie, notamment soulager les rhumatismes, les douleurs chroniques ou favoriser la résorption des œdèmes et la récupération après le sport.

Son utilisation peut se faire soit dans le cadre d’un patient algique, mais aussi en phase post-traumatique, post-opératoire ou dans le cadre de l’activité sportive.

ZOOM SUR LA THERAPIE

La cryothérapie fonctionne en diminuant le flux sanguin, ce qui minimise le flux de fluide vers les tissus traumatisés, elle réduit les saignements et contribue à la résorption des œdèmes. Tout cela conduit à un temps de récupération plus rapide.

Schéma réseau sanguin cheville

Elle permet des chirurgies ambulatoires et raccourcit les séjours à l’hôpital en accélérant la récupération et la rééducation. Le patient sort ainsi plus vite de son hospitalisation et poursuit son traitement par glaçage à domicile durant la durée de la convalescence allant jusqu’à 90 jours pour une Prothèse Totale de Genou /Hanche.

Patient en récupération sportive chez un professionnel de santé

Le froid peut être utilisé immédiatement après l’intervention chirurgicale, et tout au long du processus de rééducation sur prescription médicale. En outre, la thérapie par le froid est également utilisée en phase post-traumatique (entorse, lésions musculaires) pour favoriser la cicatrisation (on parle souvent du protocole GREC), ainsi qu’en phase de récupération pour les sportifs avec une meilleure oxygénation des tissus et l’évacuation des déchets métaboliques créés par le stress de l’activité.

COMMENT SE SOIGNER PAR LE FROID ?

Selon l’indication, le profil du patient ou l’activité pratiquée, vous trouverez sur le marché différents produits de cryothérapie tels que :

Utilisation d'une glacière portative avec manchon

L’utilisation d’une glacière de cryothérapie selon les phases est indiquée en :

TRAUMATOLOGIE  Entorses de gravité sévère Phase post-opératoirePhase post-traumatique sans ou après chirurgie (hématomes, …)
ORTHOPEDIEPhase post-opératoire (Prothèse Totale de Genou, Prothèse Totale de Hanche, ligamentoplastie, …)
RECUPERATION CHEZ LE SPORTIFElimination des déchets métaboliques liés à la pratique sportive et pour les blessés, la cryothérapie permet de traiter les zones douloureuses.  

COMMENT UTILISER LA GLACIERE A DOMICILE ?

Si vous faites l’acquisition de la glacière commercialisée par EnovisTM France, rien de plus simple quant à son utilisation selon la zone à traiter :

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un médecin.

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Auteur : EnovisTM France, août 2023

Sources / Illustrations : EnovisTM France

LA RENTREE SPORTIVE: A VOS MARQUES…

 

La rentrée rime souvent avec reprise sportive.

Chaque année, des millions de personnes se remettent à la pratique d’un sport au moins une fois par semaine. Cette reprise est bénéfique, mais attention, une bonne prévention est nécessaire et certains bons réflexes sont à adopter en cas de traumatismes ou de douleur.

le saviez vous activite sportive

Les sports préférés des Français :

  • La marche, la randonnée et le trekking représentent une part importante des pratiquants déclarés (68%)
  • Les sports aquatiques (40 %)
  • Le vélo (33 %)
  • Les sports d’hiver (13 %)
  • La course à pied/trail (18 %)
  •  Les sports de raquettes (10 %)

Plus 4 de millions de personnes sont licenciées au sein de sports collectifs dont près de 2 millions dans le football.

Sport et traumatisme :

  • 9 % des pratiquants (soit plus de 4 millions de personnes) déclarent avoir subi un traumatisme/ accident durant leur pratique.
  • 13 % des pratiquants de sports collectifs et de balles sont victimes de traumatisme.
  • 57 % des cas de traumatismes concernent le membre inférieur, en particulier le genou et la cheville.

Quelles sont les blessures les plus fréquentes en cas de reprise sportive ?

Les blessures les plus courantes sont liées au genou et à la cheville avec notamment les entorses.
Une entorse est une lésion traumatique touchant une articulation et responsable d’un étirement ou d’une rupture des ligaments. L’entorse peut être de différents stades en fonction de l’atteinte ligamentaire (bénigne, modérée ou grave).

planches anatomiques genou et cheville

Que faire en cas de blessure ?

Adoptez le protocole GREC:

GLAÇAGE
L’inflammation causée par la lésion des tissus engendre l’apparition de douleur et d’un oedème. Le glaçage soulage la douleur et rétrécit en même temps les vaisseaux évitant les saignements et favorisant la lutte contre l’oedème. Glacez 20 à 30 minutes et renouvelez l’application toutes les 2 / 3 h.
Attention : il est nécessaire d’appliquer un tissu entre la poche de glace et la peau pour éviter les brûlures par le froid.

REPOS
Après un traumatisme, il est impératif de mettre le membre au repos et éviter de le solliciter ce que n’entraînerait qu’une aggravation des symptômes (douleur, oedème…).

ÉLÉVATION
Surélever l’articulation traumatisée par rapport au reste du corps. Une élévation de quelques centimètres des jambes en position allongée (jambe posée sur un coussin) favorisera le drainage et le retour veineux. Cette élévation s’avère très efficace pour réduire la douleur et le gonflement.

COMPRESSION
Comprimer légèrement la zone ce qui va contribuer à lutter contre l’apparition de l’oedème ou de favoriser la résorption de ce dernier.
Attention : en cas de persistance prolongée des symptômes, consultez un professionnel de santé.

protocole GREC

Les conseils de prévention de votre pharmacien

En début de saison ou après une blessure ligamentaire (entorse), tendineuse ou musculaire ayant nécessité au moins deux semaines d’immobilisation, il est très important:

  • de reprendre de manière progressive
  • d’éviter de reprendre directement des sports tels la course à pied, le handball, le ski ou le tennis. Il est ainsi souvent préconisé de débuter par du vélo ou des mouvements en piscine, des exercices en salle, puis de la marche

         Natation : idéal avec un poids de corps réduit. Favoriser la nage libre (crawl) ou les exercices
d’aquagym en évitant de solliciter le genou (brasse).

         Vélo : n’utilise que 20 % du poids du corps et permet de travailler efficacement le renforcement du bas du corps et l’aspect cardio-vasculaire.

Planifiez votre reprise sur plusieurs semaines en espaçant les séances, puis en intégrant progressivement les sports terrestres (marche, puis course à pied) avant une reprise totale de l’activité.

conseil sport

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un médecin.

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Auteur : EnovisTM France, août 2023

Source : Ameli-sante.fr et Sports.gouv.fr, *Mignon, Patrick. « Point de repère – La pratique sportive en France : évolutions, structuration et nouvelles tendances », Informations sociales, vol. 187

SYNDROME DU CANAL CARPIEN : GERER LA DOULEUR

Le syndrome du canal carpien touche chaque année en France, près de 600 000 personnes. Cette pathologie se caractérise par une sensation de fourmillements dans les 3 premiers doigts de la main. Dans certains cas, une diminution de la sensibilité et une faiblesse dans la main et le poignet. Elle survient à la suite d’un changement d’état de santé (maladie, grossesse…) ou à des mouvements répétés (certains métiers par exemple). Le plus souvent bénin, le syndrome du canal carpien nécessite une intervention chirurgicale dans plus de 20% des cas.

ZOOM SUR LA PATHOLOGIE

Canal Carpien : définition

anatomie de la main

Le canal carpien est une zone anatomique au niveau du poignet, située entre les os du carpe en arrière et un épais ligament en avant, le ligament annulaire antérieur (ou rétinaculum des fléchisseurs). Le nerf médian passe dans ce canal inextensible, accompagné par les 9 tendons fléchisseurs des doigts. Ce nerf est un nerf sensitivo-moteur contrôlant la sensibilité des 3 premiers doigts. Il contrôle également la motricité des doigts permettant le mouvement de la pince pouce-index.

Le Syndrome du Canal Carpien

En cas de syndrome du canal carpien, le nerf médian est étranglé et comprimé par le ligament annulaire antérieur. Cela provoque des fourmillements, voir des douleurs au niveau des trois ou quatre premiers doigts. Ceci peut être mis en avant par les tests de provocation (Phalen,Tinel). Ces symptômes apparaissent le plus souvent la nuit et le matin et s’atténuent progressivement au fil de la journée. Parfois une atteinte au niveau de la motricité est remarquée.

L’électromyogramme permet d’évaluer le fonctionnement des nerfs et des muscles par l’application d’un faible courant électrique. Il précise l’importance de l’atteinte nerveuse, le site de la compression ainsi que la présence ou non d’une neuropathie associée comme dans le diabète. Les modifications mécaniques (séquelles de fracture), hormonales (grossesse, période péri-ménopausique, hypothyroïdie) ainsi que les activités intenses et répétitives sollicitant les tendons fléchisseurs (métiers de force, marteaux-piqueurs) favorisent l’apparition de la pathologie.

QUELS SONT LES TRAITEMENTS QUI SOULAGENT ?

Le plus souvent bénin, le syndrome du canal carpien peut s’aggraver. Aux prémices des symptômes, il est conseillé d’identifier et de corriger les mouvements et postures à risque et/ou de convenir d’une médication avec un professionnel de santé. Si ces solutions ne suffisent pas et afin d’éviter d’éventuelles séquelles, la pathologie nécessitera une intervention chirurgicale (> 20% des cas).

Examen d'un patient

TRAITEMENT CONSERVATEUR

Mouvements et postures à risque

Des mouvements et des postures lors d’activités personnelles ou professionnelles peuvent être à risque, notamment si elles sont répétées de façon intense et prolongée. Des facteurs aggravants peuvent également entrer en compte : vibrations, environnement froid (<10°C). Par exemple :

  • Mouvement répétitif avec force dans la main (pince, sécateur…)
  • Force statique prolongée
  • Mouvement répétitif de torsion du poignet (tournevis)
  • Utilisation répétée ou en force de la pince pouce-index (tricot)

Afin d’éviter ces mouvements et postures à risque, limiter les efforts trop importants ou répétitifs de la main et du poignet ou positionner la main dans le prolongement du bras.

Traitement médical et orthopédique

Parfois, la correction des mouvements et des postures à risque ne suffit pas. Un professionnel de santé peut alors proposer un traitement médicamenteux. Celui-ci peut être compléter après sollicitation de spécialistes (rhumatologues, neurologues, kinésithérapeutes, ostéopathes) par :

Comment mettre en place une attelle pour canal carpien ?

TRAITEMENT CHIRURGICAL

Intervention chirurgicale

En cas d’aggravement des symptômes et si les autres traitements n’ont pas fonctionné, l’intervention chirurgicale peut s’avérer nécessaire.

Avant l’opération, des examens complémentaires peuvent être effectués, tels que l’électromyogramme (EMG) qui précise l’importance de l’atteinte nerveuse et détecte une potentielle compression d’un autre nerf simultanément ou de manière plus proximale. D’autres examens peuvent être réalisés :

  • une radiographie : recherche de pathologies associées, ou anomalie osseuse
  • une échographie : évaluation de l’augmentation de la surface du nerf
Intervention chirurgicale

L’intervention chirurgicale est un acte est assez courant (20% des cas du syndrome du canal carpien) et est effectuée en ambulatoire. Elle consiste à décomprimer le nerf selon 2 méthodes qui diffèrent par la taille et la position de l’ouverture cutanée se situant soit dans la paume (technique classique à ciel ouvert) soit au poignet (technique endoscopique).

Rééducation

Il n’existe pas de rééducation stricte après l’intervention du canal carpien. Celle-ci sera faite à la reprise des activités quotidiennes, en évitant les gestes et postures ayant conduit à l’opération toutefois.

Une douleur peut être ressentie à la suite de l’intervention mais se corrigera d’elle-même avec le temps ou à la suite de séance chez le kinésithérapeute, qui utilisera le Laser Haute Puissance pour accélérer la bonne cicatrisation des tissus.

rééducation post-opératoire

COMMENT ET QUAND REPRENDRE UNE ACTIVITE ?

Reprise d’activité

Après l’intervention, un arrêt de de travail peut être nécessaire en fonction de l’activité professionnelle entre 7 et 45 jours (voir chapitre suivant). Un aménagement du poste peut également être fait via l’intervention de la médecine du travail.

A noter que certaines entreprises dont les missions exposent le plus leurs salariés développent de plus en plus des systèmes de prévention.

Récidive

Il arrive que le syndrome du canal carpien réapparaisse ou touche votre autre main : consultez votre médecin traitant dès les premiers symptômes.

COMBIEN DE TEMPS DURE L’ARRÊT MALADIE ?

Tableau arrêt maladie du syndrome du canal carpien

CONCLUSION

Ce qu’il faut retenir :

  • le syndrome du canal carpien arrive le plus souvent suite à un changement d’état de santé (grossesse, ménopause) ou à des mouvement répétés (métiers)
  • en cas de fourmillements dans les doigts et perte de force au niveau de la main/poignet, consulter un professionnel de santé
  • certains gestes et postures favorisent l’apparition de la pathologie
  • l’intervention chirurgicale n’intervient que dans >20% des cas
Points essentiels sur le syndrome du canal carpien

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un médecin.

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Auteur : EnovisTM France, juillet 2023

Sources / Illustrations :

ameli.fr

Bernard BONTHOUX – Ostéopathe DO, MKDE, Consultant Chattanooga/DJO pour Laser Haute Puissance.

LOMBO-SCIATALGIE ET ACTIVITE

Nous connaissons tous au moins une personne qui souffre de lombalgie.

Si ce n’est pas dans notre famille, c’est dans notre entourage proche, amis, collègues, quand il ne s’agit pas de notre propre personne. C’est donc dans un contexte de quasi-universalité que ce mal sévit et touche également le monde de l’entreprise.

DONNEES CHIFFREES

A ce jour, ce sont plus de 2 salariés sur 3 qui ont eu, ou auront, une lombalgie.
A elle seule, elle représente 20% des arrêts de travail et 7% des maladies professionnelles reconnues.
Mais au-delà du nombre d’arrêts de travail en lui-même, c’est le temps d’indisponibilité des salariés qui ne cesse d’augmenter, jusqu’à avoir triplé en 40 ans.

A noter que ces chiffres sont exacerbés par les professionnels du BTP qui, le plus souvent, adoptent des postures contraignantes.
L’impact sur l’économie d’une entreprise est donc réel. On associe la lombalgie à une perte pouvant aller jusqu’à 1% du PIB de certains pays.

QUE CACHE-T-ON DERRIERE LE MOT « LOMBALGIE » ?

En réalité, c’est tout un panache de causes et effets qui se retrouvent associés au terme de lombalgie. Celui que l’on retiendra le plus souvent est le fameux « lumbago ».
Il se définit par une contracture vive, violente et douloureuse des muscles para-vertébraux du rachis lombaire.
Le groupe musculaire le plus concerné est le carré des lombes composé de 3 faisceaux : costo-transversaire, ilio-transversaire, ilio-costal.

planche anatomique rachis

A eux trois, ils stabilisent en grande partie votre rachis lombaire.

Lors de sa contraction, la colonne est alors totalement bloquée et il devient très difficile d’exercer des mouvements tels  que  se  pencher  en  avant,  s’incliner  ou  encore  des torsions de buste.
Cette douleur peut  également  être  associée  à  une  névralgie  du  nerf  sciatique ;  plus  communément appelée sciatalgie. 
Une douleur aigüe  se  propage  alors  de  votre  fesse  jusqu’à  votre  jambe; on  parle  de  lombosciatalgie.

CAUSES DE LA LOMBO-SCIATALGIE

1 – Causes structurelles/intrinsèques

Une inflammation, une protrusion ou encore une hernie discale peuvent alors être évoquées.

sciatique - hernie

2 – Causes fonctionnelles /extrinsèques 

Au contraire de la cause structurelle, aucun élément anatomique n’est défaillant. Il   s’agit   simplement   d’une   adaptation   des   structures   molles   à   un positionnement prolongé.

Exemple :  

  • La position assise prolongée raccourcit votre muscle psoas, ce qui aura pour conséquence une tension sur vos vertèbres lombaires, de l’arrière vers l’avant.
  • Le port d’une charge lourde sollicitera de manière excessive votre carré des lombes.
  • Un travail debout en extension ou torsion du buste pourrait être à l’origine d’un pincement discal.

COMMENT LUTTER CONTRE LA LOMBALGIE ?

Tout un éventail de professionnels de santé s’offre à vous pour vous aider à trouver la solution et lutter efficacement contre ce mal.

Médecins, kinésithérapeutes, ostéopathes, chiropracteurs, podologues, ergonomes… autant de professions et de pistes à exploiter !  

N’hésitez pas à en consulter plusieurs car la solution se trouvera certainement dans l’interdisciplinarité !

ACTIVITE PROFESSIONNELLE ET LOMBALGIE

Reprenons l’exemple d’un salarié du BTP.

Nous pouvons aisément comprendre la difficulté que ce dernier pourrait rencontrer si son mal perdurait. Le handicap pour lui que d’être sur un chantier toute une journée durant, avec des amplitudes limitées et des douleurs. Sans même parler de son efficacité et de son rendement qui seraient revus à la baisse.

Préconisation

Dans son cas précis, le port d’une ceinture lombaire dédiée aux patients soumis aux travaux de force serait préconisé (cf. arbre décisionnel ci-dessous).

Pour commencer, son maintien est réglable de modéré à fort grâce aux sangles auto-agrippantes repositionnables pour s’adapter à chaque situation. De plus, ce type de ceinture est conçu dans un matériau anti-odeur et anti-bactérien et donc, parfaitement adapté en cas d’efforts intenses et notamment sous le soleil estival !


Pour finir, leur conception leur permet d’absorber les chocs et vibrations comme aucune autre ceinture lombaire standard à ce jour.

Cette ceinture est donc un allié de choix pour les professionnels du bâtiment souhaitant associer une bonne immobilisation avec une activité professionnelle.

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un médecin.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site pour y découvrir l’ensemble des ceintures lombaires proposées par EnovisTM France

www.enovis.fr

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Auteur: Nicolas SANTI, Kinésithérapeute du sport à Toulouse. Fondateur du Toulouse Sport Santé. Formateur kiné du sport. En charge du « Seven Sud Garonne », équipe de rugby à 7 en élite A .

Références : Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles INRS – Ligue suisse contre le rhumatisme.

Sources iconographies : lombalgie.fr, pinterest.fr, preserversondos.fr et EnovisTM France.