ZOOM SUR LES MAUX DU DOS : L’OSTEOPOROSE ET L’ARTHORSE DORSALES

L’ostéoporose et l’arthrose, maladies bien différentes, ont un point commun, l’âge ; en effet, ces deux pathologies, majoritairement féminines, surviennent essentiellement après l’âge de 50 ans.

Trois millions …  C’est le nombre de Français souffrant d’ostéoporose.

Parmi eux, 30 à 40% sont des femmes ménopausées.

Cette maladie, qui se caractérise par une diminution de la densité osseuse et une fragilité accrue des os, est responsable, chaque année, de nombreuses fractures.

Cette pathologie ne doit pas être confondue avec l’arthrose, qui, de son côté, est la maladie articulaire la plus répandue, elle affecte 17 % de la population française soit environ 10 millions de personnes. D’ici 2030, on estime qu’elle pourrait même toucher 22% des Français !

Découvrons ici ces deux pathologies, leurs symptômes, les facteurs de risque et les principaux traitements.

QU’EST CE QUE L’OSTEOPOROSE ?

L’ostéoporose est une maladie osseuse qui touche une femme sur trois après la ménopause. Elle se caractérise par une diminution accélérée de la masse osseuse, avec pour conséquence une fragilité accrue des os du squelette qui peuvent se briser très facilement.

A terme, ces troubles peuvent entrainer une perte d’autonomie et des blessures douloureuses.

L’ostéoporose est 2 à 3 fois plus fréquente chez la femme que chez l’homme, en raison de la ménopause. En France, autour de l’âge de 65 ans, on estime que 39% des femmes souffrent d’ostéoporose. Chez celles âgées de 80 ans et plus, cette proportion monte à 70%.

En 2013, en France, 177 000 personnes de plus de 50 ans (dont 2/3 de plus de 70 ans) ont été hospitalisés pour une fracture ostéoporotique.

Ces hospitalisations concernaient 3 femmes pour 1 homme. (Source : ameli.fr)

LES SYMPTÔMES DE L’OSTEOPOROSE

Des signaux permettent de poser rapidement le diagnostic :

  • La diminution de taille, à mesure que l’on avance en âge.
  • Des fractures peuvent parfois aussi survenir sans cause identifiable.

Cela peut paraître difficile à concevoir d’emblée, mais certains patients se fracturent les côtes rien qu’en toussant et des chutes même légères entraînent des fractures du col du fémur ou du poignet.

  • L’hypercyphose thoracique (dos voûté) est un facteur prédisposant
  • L’apparition de douleurs constantes au niveau du rachis lombaire et dorsal

Lorsque l’un de ces signes est observé, il est conseillé de consulter rapidement un médecin, pour clarifier la situation.

Etudions maintenant l’autre pathologie bien connue des femmes ménopausées : l’arthrose.

QU’EST CE QUE L’ARTHROSE ?

L’arthrose est une maladie articulaire chronique caractérisée par une usure du cartilage.

Les articulations les plus touchées sont celles qui relient les vertèbres cervicales et lombaires, les hanches, les genoux mais également les pieds et les mains. Elle peut entraîner des douleurs, un enraidissement articulaire et un handicap.

Chez les femmes, l’arthrose apparaît le plus souvent après la ménopause. Les hormones sexuelles sont suspectées d’être à l’origine du phénomène. Toutefois, à l’heure actuelle, aucun des traitements hormonaux de substitution mis en place après la ménopause n’a pu prévenir efficacement l’arthrose.

LES SYMPTÔMES DE L’ARTHROSE DE LA COLONNE VERTEBRALE :

L’arthrose peut toucher de nombreuses articulations et la colonne vertébrale n’est pas épargnée, en affectant les ligaments et le cartilage entre les facettes des vertèbres qui composent la colonne.  

Les principaux symptômes de l’arthrose de la colonne vertébrale sont :

  • Les douleurs
  • La sensibilité et la raideur articulaires
  • L’amplitude de mouvement limitée
  • La faiblesse ou l’engourdissement dans les jambes ou les bras

Comme nous venons de le voir, ces deux pathologies sont très différentes mais peuvent présenter des facteurs de risque parfois communs :

LES PRINCIPAUX FACTEURS FAVORISANT L’OSTEOPOROSE ET L’ARTHROSE

Il existe plusieurs facteurs de risque d’ostéoporose ou d’arthrose :

  • L’âge : le risque augmente avec l’âge, car la densité osseuse a tendance à diminuer naturellement à partir de la quarantaine, en particulier chez les femmes ménopausées. De même, la diminution des hormones joue un rôle important et est lié à l’âge.
  • Le sexe : les femmes sont plus susceptibles de souffrir d’ostéoporose ou d’arthrose que les hommes, en raison des changements hormonaux qui surviennent pendant la ménopause.
  • Les antécédents familiaux 
  • Le surpoids
  • La ménopause précoce 

QUELS SONT LES TRAITEMENTS POUR L’OSTEOPOROSE OU L’ARTHROSE DU DOS ?

Les traitements visent principalement à renforcer les os, à réduire le risque de fractures et à soulager les symptômes. Les approches de traitement peuvent inclure des changements de mode de vie, des médicaments et des traitements conservateurs :

  • Activité physique régulière
  • Arrêt de la consommation de tabac et d’alcool
  • Port de chaussures adaptées
  • Thérapie par le froid ou la chaleur

Le port d’un Corset d’immobilisation, tel que l’orthèse dorsale DonJoy Spinostrap : 

Dans un cas précis comme une ostéoporose ou une arthrose du dos, le port du corset dorsal Spinostrap peut être recommandé.

En effet, cette orthèse dorsale est développée pour apporter du soutien, une stabilisation et une immobilisation partielle de la colonne vertébrale tout en préservant le maintien de l’activité : ses sangles d’épaule ajustables, l’exosquelette avec structure dorsale conformable, et la sangle lombo-abdominale permettent un soutien et un soulagement personnalisés tout en procurant un redressement postural grâce à l’effet 3 points.

Retrouvez ici le schéma des caractéristiques du corset d’immobilisation DonJoy Spinostrap :

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un médecin.

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Auteur : EnovisTM France, octobre 2023

Sources / Illustrations : EnovisTM France

LOMBO-SCIATALGIE ET ACTIVITE

Nous connaissons tous au moins une personne qui souffre de lombalgie.

Si ce n’est pas dans notre famille, c’est dans notre entourage proche, amis, collègues, quand il ne s’agit pas de notre propre personne. C’est donc dans un contexte de quasi-universalité que ce mal sévit et touche également le monde de l’entreprise.

DONNEES CHIFFREES

A ce jour, ce sont plus de 2 salariés sur 3 qui ont eu, ou auront, une lombalgie.
A elle seule, elle représente 20% des arrêts de travail et 7% des maladies professionnelles reconnues.
Mais au-delà du nombre d’arrêts de travail en lui-même, c’est le temps d’indisponibilité des salariés qui ne cesse d’augmenter, jusqu’à avoir triplé en 40 ans.

A noter que ces chiffres sont exacerbés par les professionnels du BTP qui, le plus souvent, adoptent des postures contraignantes.
L’impact sur l’économie d’une entreprise est donc réel. On associe la lombalgie à une perte pouvant aller jusqu’à 1% du PIB de certains pays.

QUE CACHE-T-ON DERRIERE LE MOT « LOMBALGIE » ?

En réalité, c’est tout un panache de causes et effets qui se retrouvent associés au terme de lombalgie. Celui que l’on retiendra le plus souvent est le fameux « lumbago ».
Il se définit par une contracture vive, violente et douloureuse des muscles para-vertébraux du rachis lombaire.
Le groupe musculaire le plus concerné est le carré des lombes composé de 3 faisceaux : costo-transversaire, ilio-transversaire, ilio-costal.

planche anatomique rachis

A eux trois, ils stabilisent en grande partie votre rachis lombaire.

Lors de sa contraction, la colonne est alors totalement bloquée et il devient très difficile d’exercer des mouvements tels  que  se  pencher  en  avant,  s’incliner  ou  encore  des torsions de buste.
Cette douleur peut  également  être  associée  à  une  névralgie  du  nerf  sciatique ;  plus  communément appelée sciatalgie. 
Une douleur aigüe  se  propage  alors  de  votre  fesse  jusqu’à  votre  jambe; on  parle  de  lombosciatalgie.

CAUSES DE LA LOMBO-SCIATALGIE

1 – Causes structurelles/intrinsèques

Une inflammation, une protrusion ou encore une hernie discale peuvent alors être évoquées.

sciatique - hernie

2 – Causes fonctionnelles /extrinsèques 

Au contraire de la cause structurelle, aucun élément anatomique n’est défaillant. Il   s’agit   simplement   d’une   adaptation   des   structures   molles   à   un positionnement prolongé.

Exemple :  

  • La position assise prolongée raccourcit votre muscle psoas, ce qui aura pour conséquence une tension sur vos vertèbres lombaires, de l’arrière vers l’avant.
  • Le port d’une charge lourde sollicitera de manière excessive votre carré des lombes.
  • Un travail debout en extension ou torsion du buste pourrait être à l’origine d’un pincement discal.

COMMENT LUTTER CONTRE LA LOMBALGIE ?

Tout un éventail de professionnels de santé s’offre à vous pour vous aider à trouver la solution et lutter efficacement contre ce mal.

Médecins, kinésithérapeutes, ostéopathes, chiropracteurs, podologues, ergonomes… autant de professions et de pistes à exploiter !  

N’hésitez pas à en consulter plusieurs car la solution se trouvera certainement dans l’interdisciplinarité !

ACTIVITE PROFESSIONNELLE ET LOMBALGIE

Reprenons l’exemple d’un salarié du BTP.

Nous pouvons aisément comprendre la difficulté que ce dernier pourrait rencontrer si son mal perdurait. Le handicap pour lui que d’être sur un chantier toute une journée durant, avec des amplitudes limitées et des douleurs. Sans même parler de son efficacité et de son rendement qui seraient revus à la baisse.

Préconisation

Dans son cas précis, le port d’une ceinture lombaire dédiée aux patients soumis aux travaux de force serait préconisé (cf. arbre décisionnel ci-dessous).

Pour commencer, son maintien est réglable de modéré à fort grâce aux sangles auto-agrippantes repositionnables pour s’adapter à chaque situation. De plus, ce type de ceinture est conçu dans un matériau anti-odeur et anti-bactérien et donc, parfaitement adapté en cas d’efforts intenses et notamment sous le soleil estival !


Pour finir, leur conception leur permet d’absorber les chocs et vibrations comme aucune autre ceinture lombaire standard à ce jour.

Cette ceinture est donc un allié de choix pour les professionnels du bâtiment souhaitant associer une bonne immobilisation avec une activité professionnelle.

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un médecin.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site pour y découvrir l’ensemble des ceintures lombaires proposées par EnovisTM France

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Auteur: Nicolas SANTI, Kinésithérapeute du sport à Toulouse. Fondateur du Toulouse Sport Santé. Formateur kiné du sport. En charge du « Seven Sud Garonne », équipe de rugby à 7 en élite A .

Références : Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles INRS – Ligue suisse contre le rhumatisme.

Sources iconographies : lombalgie.fr, pinterest.fr, preserversondos.fr et EnovisTM France.

SOULAGER LES DOULEURS SACRO-ILIAQUES

La douleur sacro-iliaque est une des pathologies les plus répandues. Elle est souvent confondue avec la sciatique ou une lombalgie dû à sa localisation. Elle se situe en effet dans le fessier et/ou au niveau du dos. Les articulations sacro-iliaques supportent le poids du haut du corps et le transfert aux jambes tout en permettant la déambulation. Chez les femmes, elles ont un rôle important : lors de l’accouchement, elles permettent une ouverture plus grande du bassin, facilitant ainsi la sortie du fœtus.

ZOOM SUR LA PATHOLOGIE

Deux articulations sacro-iliaques forment la zone. Elles se situent entre le sacrum et les crêtes iliaques du bassin (au-dessous de la ceinture), sous forme de pivot. Elle est complexe du fait de son anatomie : celle-ci est symétrique. Elle comporte un ensemble complexe d’articulation, de muscles et de ligaments. Sa complexité permet ainsi une semi-rigidité essentielle à sa double fonction de support et de mouvement.

Anatomie zone douleurs sacro-iliaques

La douleur sacro-iliaque correspond à la rigidification d’une ou des deux facettes de l’articulation par une augmentation de tissus fibreux. Lors de la déambulation, le mouvement du bassin rompt ses tissus en provoquant une inflammation douloureuse.

Types de douleurs sacro-iliiaques

Il existe différents types de douleurs sacro-iliaque :

  • inflammatoires ou rhumatismales
  • post-traumatiques (chute, surcharge, sur-sollictation type course à pied)
  • pendant la grossesse et post-partum

Symptômes

La douleur sacro-iliaque est principalement ressentie lors de la déambulation ou à la suite d’une station assise ou à la montée/descente des escaliers. Une personne souffrant de cette pathologie aura tendance à marcher avec une main plaquée sur la fesse douloureuse. La douleur peut également être ressentie au niveau des hanches, du bas du dos et à l’aine.

Causes

La douleur vient généralement :

  • à la suite d’un choc ou traumatisme (chute, accident de voiture, accouchement…)
  • à cause d’une anomalie posturale (torsion du dos, inégalité des membres inférieurs)
  • via des activités répétitives de torsion (golf, tennis…)
  • via un dysfonctionnement musculaire ou ligamentaire
  • ou encore liée à des troubles arthritiques comme la spondylarthrite ankylosante

La pathologie est souvent présente chez les personnes sédentaires ou à l’inverse sportives, ou encore celles sujettes aux hernies discales.

Les douleurs sacro-iliaques arrivent dans 60% des cas par suite de la grossesse. Cela s’explique par l’addition de la prise de poids, de la mise en lordose, et de l’accouchement.

Le plus souvent, les hommes de plus de 50 ans sont touchés à la suite de l’usure mécanique de l’articulation. Il est rare que seule l’une des deux parties de l’articulation soit touchée.

Sous-estimée, il faut prendre en compte la fracture du sacrum, fréquente chez la femme âgée souffrant d’ostéoporose ou chez le sportif.

L’étude de Bernard et Kirkaldy-Willis, basé uniquement sur l’examen clinique, a trouvé un taux de 22,5 % sur 1293 lombalgiques adultes.

QUELS SONT LES TRAITEMENTS QUI SOULAGENT ?

Diagnostic 

Le professionnel de santé commence par un questionnement patient, notamment sur l’origine des douleurs et leurs zones. En complément, une radiographie et des bilans sanguins peuvent être demandés afin d’exclure la spondylarthrite ankylosante par exemple.

Traitement mécanique

Suivant la gravité et la durée de la pathologie, différents traitements peuvent être proposés par une sage-femme, un ostéopathe, un chiropracteur ou un podologue :

  • vérifier les inégalités des membres inférieurs ou malformations pouvant être corrigées par des semelles orthopédiques
  • faire des infiltrations avec anesthésiques et corticoïdes intra ou périarticulaires
  • proposer un traitement médicamenteux, notamment via la prise d’anti-inflammatoire
  • conseiller le port d’une ceinture pelvienne sacro-ilaque
  • proposer des exercices de renforcement et de souplesse
  • utiliser en phase aiguë l’application de compresse de thermo-cryothérapie
semelle orthopedique - traitement fonctionnel douelurs sacro-iliaques

COMMENT ET QUAND REPRENDRE UNE ACTIVITE ?

Chez les sportifs, la douleur est présente en début d’exercice. Elle disparait après l’échauffement ou dans les formes les plus graves, reste latente au repos, obligeant l’arrêt de l’activité sportive.

La reprise se fera après approbation d’un professionnel de santé et de manière progressive.

CONCLUSION

Ce qu’il faut retenir :

  • la douleur sacro-iliaque est souvent confondue avec des douleurs lombaires plus classiques ou une sciatique
  • arrêtez l’activité sportive et rendez-vous chez un professionnel de santé si la douleur apparait :
    • au début d’un entrainement,
    • lors d’un accident ou choc,
    • au moment de se lever ou suite à un accouchement
  • les douleurs sacro-iliaques peuvent être de différents types et combinés à d’autres pathologies
  • Le port d’une ceinture pelvienne soulagera la douleur et stabilisera les articulations sacro-iliaques lors de l’activité ou en période de grossesse/post-partum.

Pour plus d’informations sur les solutions thérapeutiques proposées, cliquez ICI.

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Auteur : DJO FRANCE – février 2022

Sources / Illustrations :

Bernard TN, Kirkaldy-Willis WH. Recognizing specific characteristics of nonspecific low back pain. Clin Orthop 1987;217:266–80.

www.chiropraxie.com

www.physiosthubert.com

INTERÊT D’UNE CEINTURE DE MATERNITE

La période de grossesse, l’accouchement et la période post-partum (post-accouchement) sont particulières pour la future maman. Elle verra son corps changer avec une évolution ayant des répercussions physiologiques comme psychologiques qu’il conviendra d’accompagner.

Pour que la grossesse reste un moment fort pour les futures mamans, il existe des solutions non médicamenteuses telles que la ceinture de maternité. Elle est également connue sous le nom de ceinture de grossesse ou ceinture de soutien lombaire.

LOMBALGIE ET GROSSESSE

Lors de sa grossesse, la femme enceinte ressent généralement une douleur localisée dans la région lombosacrée. Plus précisément sur les côtés au-dessus du bassin ou peut être plus centrale. Elle peut également donner la sensation de descendre le long des cuisses (il arrive souvent qu’elle soit alors confondue avec une sciatique).

Elle représente environ 20% des douleurs chez la femme enceinte. La douleur est plus importante en début de journée et diminue petit à petit.

La cause hormonale

Lors de la grossesse, la femme sécrète en quantité :

– des œstrogènes dont la production peut être multipliée par 1000. Cette hormone permet l’accroissement du volume sanguin. Il est nécessaire à l’alimentation de bébé en nutriments et oxygène et vient assouplir les articulations,

– de la progestérone qui a pour rôle de relâcher/décontracturer les muscles lisses,

– de la relaxine qui induit un relâchement des ligaments pelviens, de l’utérus et de la symphyse pubienne dans les semaines précédant l’accouchement.

Cette laxité chez la femme enceinte intervient à 20 semaines et disparaît environ 2 à 3 mois après l’accouchement. La sécrétion d’hormones est donc utile en vue de l’accouchement. Son influence sur certaines parties du corps peut être à l’origine de douleurs comme la lombalgie.

Les causes biomécaniques

Lors de la grossesse, on assiste à un développement de l’utérus et une modification du centre de gravité.

En effet, afin d’accueillir le fœtus, le diamètre du bassin va devoir s’élargir entraînant un basculement vers l’avant du bassin. Le corps va donc induire une compensation : la colonne vertébrale va se positionner en fonction du bassin basculé. Cela induit un affaiblissement de la ceinture abdominale et une tension sur le haut du bassin. Lors de l’adaptation du corps, des dysfonctions apparaissent, entraînant des douleurs musculo-squelettiques de types lombalgies ou lombo-sciatalgies.

DOULEURS LIGAMENTAIRES ET SYNDROMES DOULOUREUX ABDOMINAUX-PELVIENS

mal de dos femme enceinte

L’utérus est maintenu aux os du bassin par des ligaments. Lors de la grossesse, les ligaments dont la nature est modifiée par l’aspect hormonal sont sollicités avec plus ou moins d’intensité pouvant générer des douleurs à compter de la fin du premier trimestre.

Ces syndromes douloureux abdomino-pelviens ressemblent à des tiraillements, au niveau du bas du ventre, du pubis, des deux côtés de l’aine, du périnée, des cuisses et descendent même parfois dans les fesses, s’apparentant alors à une sciatique. Selon leur degré, il peut s’agir d’une perception diffuse, de petits coups d’aiguille, de picotements ou, s’ils sont importants, l’impression de décharges électriques, voire de cisaillements.

Plus surprenant, ils peuvent donner l’impression que le bébé est très bas et même qu’il tombe alors qu’il n’en est rien.

TROISIEME TRIMESTRE DE GROSSESSE : LE SYNDROME DE LACOMME

Lors des dernières semaines de grossesse, le corps produit une hormone, la relaxine, qui se diffuse au niveau du bassin. Elle est là pour favoriser le relâchement des tissus, des ligaments et des tendons. Elle permet également au diaphragme de se dilater. Plus active au troisième trimestre, elle aide donc le corps à se préparer pour l’accouchement. Les tiraillements dans le bas du ventre sont similaires aux douleurs ligamentaires. Tout comme ces dernières, ils se situent au niveau pelvien, sont constants et non par série de plusieurs secondes. A différencier donc des contractions.

LE ROLE D’UNE CEINTURE LOMBAIRE DE MATERNITE

Outre les périodes de repos et l’hydratation, il est important pour la femme enceinte de maintenir un certain niveau d’activité. Bien évidement, sans pour autant se surmener. Dans ce cadre, une ceinture lombaire de maternité est recommandée. Elle accompagne la future maman durant sa grossesse et jusqu’après l’accouchement.

Hyperlordose, correction posturale et soulagement des douleurs ligamentaires

Lors d’une grossesse, le poids du ventre entraîne souvent les futures mamans à se cambrer et à creuser le bas du dos. Cela provoque une hyperlordose à l’origine de douleurs lombaires qui empirent au fil de mois.

DonJoy-MyBabyStrap

La ceinture lombaire de maternité agit comme un tuteur pour permettre à la femme enceinte de corriger sa posture en l’invitant à se tenir droite et en permettant de maintenir le sacrum dans sa position. Moins cambrées, les femmes créent moins de tensions au niveau des lombaires et donc, il y a moins de douleurs.

Avec la grossesse, il y a également une augmentation de la laxité ligamentaire pouvant générer des douleurs au niveau du bas du ventre et de la symphyse pubienne, la ceinture maintient le bassin et évite les mouvements latéraux, sources de douleurs.

Soutien abdominal, redressement et respiration

Le fait de se redresser permet également de réduire les pressions exercées par le poids du bébé au niveau de la paroi abdominale. La ceinture de maternité permet d’être dans le grandissement, et non plus dans l’effondrement. Mécaniquement, cela permet d’avoir plus de place pour le bébé. Mais aussi moins de pression sur la vessie, le périnée et sur l’estomac et donc moins de reflux gastriques. Pour les plus actives, elle permet également de mieux respirer lorsque l’on fait du sport ou une petite sortie. En effet, le fait de se redresser libère le diaphragme. Le soutien abdominal apporté par les sangles évolutives et la bande élastique amovible de la ceinture de grossesse saura soulager la future maman. Et accompagnera l’évolution de la taille et de la forme du ventre pendant la grossesse.

CEINTURE ET TRAVAIL

Quand commencer à mettre la ceinture de maternité ? La grossesse est censée être compatible avec le maintien de l’activité professionnelle mais la réalité est souvent toute autre. En 2016, selon l’enquête nationale périnatale, sur les 70,8% des femmes qui avaient exercé un emploi pendant leur grossesse. Seules 27,9% s’étaient arrêtées après trente-trois semaines d’aménorrhée (SA). Il s’agit du moment qui figure le début du congé maternité quand on y ajoute les deux semaines de congé pathologique.

  • 9,9% avaient cessé de travailler entre une et quatorze SA.
  • 16,8% entre quinze et vingt-deux SA.
  • 23,3% entre vingt-trois et vingt-huit SA
  • 22,1% entre vingt-neuf et trente-deux SA.

En outre selon cette même enquête parmi les femmes trouvant leur travail peu ou pas fatigant avant la grossesse, 42% le trouvent devenu pénible ou très pénible en fin de grossesse.

La ceinture de soutien lombaire et abdominal de maternité est particulièrement recommandée aux femmes qui passent de longs moments debout. Mais aussi à celles qui évoluent dans un contexte professionnel qui ne favorise pas les périodes de repos régulier. Elle va permettre d’éviter les sensations de lourdeur ou de pesanteur à la fin de la journée.

CEINTURE ET POST-PARTUM

post partum

Il est également recommandé de continuer de porter la ceinture pendant les 6 semaines suivant l’accouchement. Lorsque l’on vient d’accoucher, la paroi abdominale est très distendue et il y a toujours de la laxité au niveau ligamentaire. La ceinture de grossesse permet de redynamiser naturellement l’abdomen, de soutenir les articulations sacro-iliaques et de récupérer plus rapidement au niveau de la sphère pelvienne grâce au travail postural. Cela est d’autant plus important qu’après son accouchement, la maman passe beaucoup de temps debout en portant son bébé dans les bras ou en écharpe.

COMMENT SE PROCURE UNE CEINTURE DE MATERNITE?

Avant tout achat, il est fortement recommandé de demander conseil à son gynécologue ou sage-femme sur le modèle à privilégier et sa bonne utilisation.

Le médecin délivrera une ordonnance avec l’indication du modèle, les ceintures étant disponibles en pharmacies, magasins médicaux ou sur internet. Certaines marques proposent une ceinture avec taille évolutive pouvant aller jusqu’à 150 cm de tour taille ! Elle s’adapte à toutes les étapes de la grossesse.

COMMENT PORTER UNE CEINTURE DE MATERNITE?

La prise de mesure se fait au niveau du tour de hanche. La ceinture ne doit pas comprimer le ventre, ni gêner la mobilité de la future maman. Il n’est pas conseillé de porter la ceinture de grossesse toute la journée afin de laisser le dos « travailler » et s’adapter à l’évolution physique lié à la grossesse.

Afin d’appliquer la ceinture lombaire de maternité développée par DJO France, il faut :

mise en place Mybabystrap DonJoy
  • Desserrer les deux sangles latérales pour s’assurer que le support n’est pas tendu
  • Placer la ceinture lombaire autour de la taille à l’aide des passes-mains.
  • S’assurer que la ceinture est correctement centrée sur la colonne vertébrale et que le bas du dos est bien couvert.
  • Tirer simultanément les deux sangles latérales afin d’ajuster le niveau de compression en fonction du besoin et du niveau de douleur.

Pour un soutien et une compression ciblés, le disque dorsal amovible peut être repositionné librement (en haut ou en bas).

Pour un soutien abdominal supplémentaire, vous pouvez utiliser la sangle élastique amovible fournie avec la ceinture lombaire. Vous positionnez la bande élastique sur la partie centrale des sangles abdominales (zone arrondie vers le haut). Puis vous la fixez sur la sangle abdominale à l’aide des parties auto-agrippantes.

Découvrez comment mettre en place la ceinture lombaire de maternité développée par DJO:

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un  médecin.

Pour plus d’informations sur la solution thérapeutique proposée, cliquez ICI.

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Auteur : DJO FRANCE – juillet 2020

Sources / Illustrations :  DJO FRANCE

COMPRENDRE ET SOULAGER LA LOMBALGIE

LE SAVIEZ-VOUS ?

  • Plus de 2 salariés sur 3 ont eu, ont ou auront une lombalgie (soit 60 à 70 % des salariés).
  • Les lombalgies représentent 20 % des accidents du travail (AT) et 7 % des maladies professionnelles (MP)
  • Près de la moitié des AT lombalgies sont survenues lors de port de charges, manutentions, travail soumis aux vibrations

LA LOMBALGIE, C’EST QUOI?

La lombalgie concerne une douleur de la partie lombaire. Une compression des nerfs sensitifs au niveau des disques intervertébraux peut favoriser une douleur irradiante dans le membre inférieur, on parle alors de lombosciatalgie ou de lombo-cruralgie.

La lombalgie commune est décrite par son mode d’apparition (effort, mouvement, maintien de posture prolongée, conduite, vibrations…), sa nature spontanée ou répétitive et sa phase :

  • Aiguë < 4 semaines
  • Subaiguë de 4 semaines à 3 mois
  • Chronique >3 mois

ANATOMIE DU DOS ET SES COMPOSANTES

La colonne vertébrale est composée de 24 vertèbres mobiles. Seules deux parties de cette colonne sont flexibles : le cou et la région lombaire. Les vertèbres dorsales liées à la cage thoracique, forment un ensemble rigide qui protège le cœur et les poumons.

Colonne vertébrale
vertèbre niveau lombaire - aspect normal

Les douleurs fréquentes sont les suivantes:

  • Lumbago, ou “tour de reins”, résulte en une contracture musculaire consécutive à un effort important ou inhabituel. La douleur est intense et brutale, et se situe au niveau des vertèbres lombaires.  Le lumbago se soigne en quelques jours mais à une forte tendance à la récidive.
  • Sciatique est le résultat d’une irritation ou d’une inflammation du nerf sciatique. La douleur irradie du bas du dos vers les fesses, voire jusqu’au pied.
  • Hernie discale est une dégénérescence du disque intervertébral avec migration du noyau au travers du ligament annulaire. Elle peut entraîner une compression d’un nerf passant à proximité et des douleurs dans toute la zone innervée par ce nerf.
sciatique - hernie

UNE CEINTURE LOMBAIRE, POURQUOI ?

Pendant longtemps le repos au lit était recommandé … avec des résultats déplorables !

Aujourd’hui, le repos strict est vivement déconseillé et il est primordial de maintenir un niveau d’activité.

Porter une ceinture permet :

  • Le soulagement de la douleur pareffet de contention et répartition de la charge discale
  • Le contrôle postural par limitation des amplitudes et rappel proprioceptif
  • La mobilisation avec maintien de l’activité, rééducation fonctionnelle et amélioration du tonus musculaire

Soulager la douleur dans votre quotidien et notre préoccupation de chaque instant. Pour cela, une solution existe : les ceintures lombaires.

ARBRE DECISIONNEL CEINTURE 2020

Il existe plusieurs types de ceintures:


Ceinture lombaire baleinée

Rappel postural et compression forte exercée.

Ceinture lombo-abdominale

Ceinture lombaire avec support additionnel de la paroi abdominale.

Ceinture pneumatique

Ceinture à effet massant et décontracturant sur les muscles lombaires grâce à la circulation de l’air dans les cellules gonflables.

Ceinture rigide

Corset d’immobilisation généralement adaptable à la morphologie de chaque patient.

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Auteur et Illustrations : DJO France- janvier 2020

COMMENT VAINCRE SON MAL DE DOS?

 

POURQUOI A-T-ON MAL AU DOS ?

Le mal de dos est la première cause d’invalidité avant 45 ans.

On considère que 80 % des Français ont ou auront mal au dos au courant de leur vie.

Récemment, 35 % des Français déclaraient avoir souffert d’une lombalgie au cours des douze derniers mois. 

Les douleurs du dos sont surtout localisées dans la région cervicale (cervicalgies) et dans la région lombaire (lombalgies). La douleur est avant tout liée à une fatigue musculaire.

La douleur, quelle que soit sa nature, est déclenchée lorsque les capacités de la colonne vertébrale sont dépassées. Plus la colonne vertébrale aura à subir de contraintes, plus un individu sera sujet au mal de dos.

Les causes graves avec lésions osseuses (compression nerveuse par une hernie discale) sont heureusement les moins fréquentes et il s’agit le plus souvent d’un dysfonctionnement articulaire intervertébral avec une forte réaction musculaire. Par ailleurs, certains mouvements répétitifs, certaines positions professionnelles ou gestes domestiques favorisent l’apparition de la lombalgie.

Après le traitement médical antalgique et décontracturant de la phase aigue, la réadaptation lombaire comporte, outre l’apprentissage des postures de protection lombaire et le renforcement musculaire, l’utilisation de ceintures lombaires ou de corsets.

RAPPEL ANATOMIQUE ET PHYSIOLOGIQUE

OS

La colonne vertébrale est composée de 24 vertèbres mobiles, 7 cervicales, 12 dorsales et 5 lombaires. Cet empilage repose sur le sacrum qui forme le bassin en liaison avec les os iliaques.

Le tout est maintenu en parfait équilibre grâce à un merveilleux système de muscles et de ligaments fonctionnant avec une remarquable précision faite de synergies et d’antagonismes, comme dans les cordages et les haubans assurant la stabilité du mât du voilier.

Seules deux parties de cette colonne sont flexibles : le cou et la région lombaire. Les vertèbres dorsales liées à la cage thoracique forment un ensemble rigide qui protège le cœur et les poumons, le bassin est également rigide.

RÉSULTAT : les zones les plus flexibles sont aussi les plus fragiles puisque soumises à plus de contraintes et plus de mobilité.

MUSCLES

En outre, sachez que les muscles de la colonne vertébrale ne sont jamais au repos. S’ils se reposaient, notre cou ne tiendrait plus notre tête qui tomberait en avant ou sur le côté, notre colonne lombaire ne tiendrait plus et nous serions pliés en avant comme des poupées de chiffon.

Enfin, dernier point de fragilité, et sans doute le plus important : le disque intervertébral. Les vertèbres sont séparées les unes des autres par des coussinets : les disques intervertébraux, ces astucieux amortisseurs sont composés d’une bille gélatineuse : le noyau pulpeux maintenu au centre d’un solide cartilage, l’anneau fibreux. Soumis à d’incessantes déformations dues aux mouvements du tronc et de la tête, le disque intervertébral est un peu le “talon d’Achille” de la colonne.

Colonne vertébrale
Rachis vue latérale. Le rachis est un empilement de segments superposés. Chaque segment est en soi “une unité fonctionnelle” composée de deux parties : la partie antérieure et la partie postérieure.

LES PRINCIPALES LÉSIONS

Causes de douleurs du dos

TORTICOLIS : douleur provoquée par des contractures musculaires au niveau du cou.

CERVICALGIE : douleur du cou et de la nuque.

DORSALGIE : douleur de la région dorsale.

LOMBALGIE : douleur de la région lombaire. Peut être d’origine vertébrale mais aussi musculaire, ou plus rarement liée à une cause générale ou locale.

LUMBAGO : douleur vive ressentie dans la région lombaire, souvent liée à une lésion du disque intervertébral.

SCIATIQUE : douleur provoquée par une irradiation du nerf sciatique due le plus souvent à une compression d’une racine nerveuse au niveau d’un disque intervertébral. La douleur aura un trajet spécifique suivant l’étage de la lésion.

HERNIE DISCALE : fuite de substance constituant le noyau discal au travers d’une fissure dans les fibres du disque intervertébral. Cette substance faisant saillie dans le canal rachidien peut comprimer une racine nerveuse occasionnant diverses irradiations douloureuses suivant l’étage de la lésion.

stades de lésions lombaires
vertèbre niveau lombaire

Les phénomènes aggravants sont multiples :

HYPERLORDOSE : exagération de la courbure de la colonne vertébrale dans sa convexité antérieure.

HYPERCYPHOSE : exagération de la courbure de la colonne vertébrale dans sa convexité postérieure.

SCOLIOSE : déviation latérale de la colonne vertébrale.

ARTHROSE : altération des cartilages articulaires sous l’effet du vieillissement. Elle peut affecter toutes les articulations, notamment celles de la colonne vertébrale.

OSTÉOPOROSE : lésion osseuse liée au vieillissement se caractérisant par un amincissement et une raréfaction des travées osseuses entraînant une fragilisation des os.

STRESS ET DÉPRESSION : comme pratiquement toutes les parties du corps, le dos peut être l’expression d’un problème psychologique. La douleur physique peut être l’expression d’une souffrance morale.

POURQUOI A T’ON MAL AU DOS ?

Les douleurs du dos sont, comme on vient de le voir, surtout localisées dans la région cervicale (cervicalgies) et dans la région lombaire (lombalgies). La douleur est avant tout liée à une fatigue musculaire.

La douleur, quelle que soit sa nature, est déclenchée lorsque les capacités de la colonne vertébrale sont dépassées. Plus la colonne vertébrale aura à subir de contraintes, plus l’individu sera sujet au mal au dos.

MAL AU DOS : COMBIEN ÇA COÛTE?

Chiffres

Chaque année en France, le chiffre de 1,2 milliards d’euros est le coût que représente le mal au dos à la collectivité. Encore ne tient-on pas compte des coûts indirects engendrés par les arrêts de travail et rentes d’invalidité versées dans le cas des séquelles du mal de dos.
3.630.000 journées de travail perdues annuellement.
Le mal de dos peut être considéré comme l’une des sources principales du déficit des comptes de l’Assurance Maladie.

Les arrêts

En 2015, les lombalgies concernaient 19,1% des arrêts de travail alors qu’elles représentaient 13 % des accidents du travail en 2005. Soit 6 points de plus en 10 ans !

Plus concrètement : le mal au dos représente le 2ème motif de visite chez le médecin, soit :

  • plus de 200 millions de consultations par an
  • première cause d’examens radiologiques (24% contre 20% pour les maladies de l’appareil digestif) Une exploration complète d’un mal au dos avec radios, R.M.N. et scanner peut atteindre 3000 euros
  • principal motif des séances chez le kinésithérapeute (35% du total contre 15% pour les suites de traumatismes)

Pour la Sécurité Sociale, le mal au dos n’a pas qu’un coût strictement médical. Les problèmes ostéo-articulaires représentent environ 95.000 accidents du travail par an, soit 10% du total. C’est même la principale cause d’arrêt de travail chez les actifs de moins de 40 ans, soit l’âge où ils devraient être le plus productifs. Les 3,5 millions de journées de travail perdues de ce fait coûtent à la collectivité près d’un milliard d’euros. (Statistiques 1999 / 2000).

Infographie mal de dos - © Crédit photo : LP/INFOGRAPHIE. C. TECHE
© Crédit photo : LP/INFOGRAPHIE. C. TECHE

PRÉVENIR LE MAL AU DOS

Diminuer la contrainte physique

  • Utiliser des pauses même brèves pour réaliser quelques mouvements de décontraction.
  • Alterner les activités au travail comme à la maison,
  • La douleur ressentie par le jardinier qui se relève après une heure passée penché sur la plate-bande est NORMALE. Son dos lui signale juste qu’il en a assez fait. Il s’agit de fatigue musculaire, non de LOMBALGIE VRAIE.
  • Pour ce qui est de la position couchée, il n’existe pas de position idéale. Et s’il est vrai qu’il ne faut pas dormir enfoncé dans un matelas qui va bloquer le corps toute la nuit dans la même position, à l’inverse, un matelas dur ne guérit pas un mal de dos mais il va permettre de bouger pendant le sommeil et, pour ceux qui dorment sur le ventre, il évite d’être trop cambré.

Les professions les plus exposées sont, dans l’ordre :

– le bâtiment, le transport, la manutention.

– mais aussi, ironie du sort, le personnel médical, infirmières, kinésithérapeutes, manipulateurs radios, souvent obligés de manutentionner les malades, ils sont souvent victimes de problèmes dorsaux dans leur travail.

Diminuer les risques lors de manutentions

La manutention manuelle est fréquemment à l’origine d’accidents dorsaux, en particulier lombaires. Une bonne technique de manutention vous aidera à protéger votre colonne.

Règles de manutention :

– réfléchir avant d’agir

– se placer le plus près possible de la charge

– garder le dos bien à plat

– fléchir les jambes et soulever à la force des cuisses

Pour cela il faut :

– respecter les limites de charges autorisées (30 kg pour les hommes, 15 kg pour les femmes),

– manutentionner sans gêne (espaces dégagés), – des cuisses et une sangle abdominale bien musclées.

Diminuer les risques dus aux vibrations :

– suspensions des véhicules,

– adaptation des sièges,

– limitation des temps d’exposition aux vibrations (postes de travail, arrêts toutes les 2 heures, étirements, décontraction, marche).

Les vibrations peuvent entraîner une usure prématurée des disques intervertébraux mais aussi une altération des corps vertébraux eux-mêmes.

mal de dos_les bons gestes

QUELQUES EXEMPLES DE MANUTENTION D’OBJETS

Améliorer le soutien musculaire

bonne et mauvaise position dorsale

QUELQUES EXEMPLES DE RENFORCEMENT MUSCULAIRE

Il est important d’avoir une bonne musculature, notamment cuisses et sangle abdominale. Cette dernière a un rôle très important. En se contractant elle augmente la pression dans la cavité abdominale et joue alors un rôle d’aide actif en avant de la colonne avec pour conséquence de réduire l’effort des muscles dorsaux et de diminuer la pression sur les disques intervertébraux.

Exercices thoraco-rachidiens destinés à apprendre à mobiliser le bassin

La mobilisation du bassin est un geste que tout le monde peut et doit réaliser. Geste de prévention, la bascule de bassin permet aussi de réduire la douleur.

Antéversion et rétroversion sont les deux composantes de ce mouvement.

L’antéversion augmente la cambrure lombaire et la rétroversion la diminue, voire l’efface.

L’antéversion qui creuse les reins est un mouvement spontané. La rétroversion est un mouvement actif qui conjugue la contraction des muscles abdominaux et fessiers. Elle entraîne un étirement des muscles lombaires.

Antéversion et rétroversion maximale

En position “à quatre pattes” en appui sur les mains et les genoux, la bascule du bassin est très simple à réaliser :

Bras et cuisses à la verticale, dos rond avec relâchement du cou en flexion avant (accompagné d’une expiration) suivi d’extension dorso-lombaire et mise en adduction basse des omoplates (accompagné d’une inspiration), dos creux.

antéversion - rétroversion

Lorsque vous aurez bien compris la mécanique des muscles qui permettent la bascule du bassin, vous constaterez que celle-ci peut être réalisée dans toutes les positions, assis, debout, couché ou “à quatre pattes”.

Il convient de réaliser ce “verrouillage” du bassin le plus souvent possible afin d’entretenir la mobilité de la colonne lombaire et renforcer les muscles agissant sur cette mobilité.

Il est très important de bien faire ces mouvements sans entraîner de douleurs.

 

LES ÉTIREMENTS OU “STRETCHING”

Cette  méthode  permet  d’accroître  notre  souplesse. Elle constitue un excellent complément à l’entraînement physique ordinaire.

Les lésions ou inflammations  musculaires peuvent être en grande partie prévenues grâce au stretching.

Voici  quelques exercices spécifiques destinés à  améliorer notamment  la souplesse de toute la chaîne (face postérieure du corps) musculaire postérieure.

Ces muscles, très sollicités, sont souvent hypertoniques. Arriver par les étirements à les relâcher favorise la diminution de leur fatigabilité.

LE  PROGRAMME D’ENTRAÎNEMENT que vous avez à exécuter dure une dizaine de minutes environ. Il doit être précédé d’un échauffement, quelques pas de course par exemple.

Le principe est le suivant :

1) Contractez le groupe de muscles autant que possible pendant

20 secondes environ. Pendant vos exercices de stretching, il est primordial  de conserver une respiration naturelle légèrement accentuée.

2) Relâchez complètement 5 secondes.

3) Etirez doucement autant que possible et restez dans cette position pendant également 20 secondes. Ne vous “balancez” pas et pensez que vous ne devez jamais ressentir de douleur, éprouvez l’étirement : le “stretch”  (douleur = lésion).

4) Relâchez à nouveau, puis recommencez (4 à 5 fois) en partant de la position acquise.

Le principe ci-dessus est à  adapter  à  chaque exercice de stretching.

QUELQUES EXEMPLES

ACTIVITÉ PHYSIQUE

Augmenter la force et la capacité d’étirement des muscles du dos, conserver une bonne mobilité de la colonne, sont des objectifs à atteindre à l’aide de mouvements tels que ceux que nous venons d’énumérer.

Une activité physique générale, qu’il s’agisse d’un exercice habituel comme la marche ou d’une activité plus soutenue, est un facteur d’amélioration de la santé en général et de prévention des douleurs dorsales en particulier.

Sachez choisir l’exercice qui vous plaît et que vous pouvez pratiquer 2 ou 3 fois par semaine durant 20 à 30 minutes. Si vous êtes peu actif, débutez lentement. Aucune activité n’est contre-indiquée si vous prenez plaisir à la pratiquer et si vous êtes prudent dans sa pratique.

N’oubliez pas de vous échauffer avant d’entamer une activité et terminez par des mouvements d’étirements et de relaxation. S’il ne vous est pas possible d’exercer une activité physique, essayez de marcher plutôt que de prendre la voiture, évitez l’ascenseur pour monter quelques étages.

L’activité physique va vous muscler, vous serez mieux dans votre peau. Perte de poids et bien-être réduisent les douleurs dorsales. Si vous êtes en surpoids, une surveillance alimentaire vous aidera à vous débarrasser de vos douleurs dorsales.

Respecter quelques règles d’hygiène alimentaire

  • Adoptez une alimentation équilibrée, tant qualitativement que quantitativement.
  • Faites 3 vrais repas par jour, celui du soir devant préférablement être le plus léger.
  • Hydratez-vous suffisamment : 10 cl d’eau / kg de poids par jour (ne pas boire plus de 40 cl / kg en une seule prise). Pensez à régulièrement boire de l’eau, de préférence entre les repas.

POUR SOULAGER OU RÉDUIRE LA DOULEUR

Il faut avoir la démarche de consulter son médecin qui vous indiquera quel est le meilleur traitement à suivre.

Au niveau du cou

Faire des mouvements d’étirements en position debout ou assis, mouvements lents et progressifs jusqu’au maximum  de flexion et de rotation de la tête, sans augmenter la douleur.

Au niveau lombaire – En phase aiguë

– Repos. Bains chauds, compresses chaudes,

– Vérifiez la qualité de la literie,

– Traitement médical (calmants, anti-inflammatoires, décontractants),

– Kinésithérapie,

– Utilisation de ceintures de maintien lombaire, notamment les ceintures gonflables.

Au niveau lombaire – En phase chronique & en prévention

– Réduction de poids,

– Kinésithérapie,

– Podologie, faire vérifier les appuis talonniers et plantaires et rectifier les semelles si nécessaire,

– Activité professionnelle adaptée,

– Activité physique sportive régulière, compatible avec l’âge et l’état de santé,

– Utilisation de ceintures de maintien gonflables,

– Talonnettes anti-vibration si vous exercez une activité.

EXERCICES DESTINES A DIMINUER LA TENSION LOMBAIRE

1) Se coucher sur le dos, les bras sur la poitrine, les genoux repliés ; appuyer fortement le creux du dos sur le sol en serrant les muscles de l’abdomen et les fesses, relevant ainsi le pubis en avant ; expirer en même temps. Tenir jusqu’à 10, se relaxer et répéter.

2) Se coucher sur le dos, les bras sur les côtés, les genoux repliés : relever les genoux et les presser énergiquement sur la poitrine avec les mains jointes plusieurs fois ; se relaxer et recommencer.

De même, répéter l’exercice en utilisant une seule jambe à la fois.

3) Commencer en position de coureur au départ (une jambe étendue, l’autre en avant comme indiqué, les mains au sol) ; se plier vers le bas et en avant et en portant l’abdomen sur la cuisse.

Recommencer avec les jambes inversées.

4) Se mettre debout les mains sur le dossier d’une chaise ; s’accroupir en redressant le creux du dos. Revenir à la position de départ et recommencer.

5) S’asseoir sur une chaise, les mains jointes sur les genoux ; se pencher en avant, plaçant le menton entre les genoux ; revenir lentement à la position de départ tout en tendant les muscles abdominaux. Se relaxer et recommencer.

Les exercices se font de préférence sur une surface matelassée, tel un tapis. Commencer doucement. Ne faire chaque exercice qu’une ou deux fois par jour, puis augmenter progressivement à 10 fois ou plus dans les limites du bien-être. Une douleur, mais non une légère gêne, est une indication pour s’arrêter.

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un  médecin.

Pour plus d’informations sur les solutions thérapeutiques proposées, cliquez ICI.

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Sources : Dos, mode d’emploi – Dr. J.P. Meyer – INRS/ Les douleurs du dos – Dr. P. Stora – ANATOMIA/ Mal de dos et sport – Dr. Graciet – Dr. Y. Demarrais  – M.K J.F. Lamour

Auteur : DJO France – Octobre 2017

BIEN VIVRE SA GROSSESSE ET L’APRES

LES DOULEURS LOMBAIRES

En France, 50 à 75% des femmes souffrent de mal de dos au cours de leur grossesse.

Douleurs dans le dos pendant la grossesse: qu’est-ce que c’est ?

Le mal de dos apparait généralement au cours du 2nd trimestre, pour s’intensifier jusqu’à la fin de la grossesse. Les douleurs touchent principalement les lombaires, c’est-à-dire le bas du dos. Parfois, elles descendent jusque dans la fesse et le haut de la cuisse. C’est la sciatique, mal de dos malheureusement courant chez la femme enceinte.
La fatigue, une station debout prolongée, de longs trajets en voiture : ce sont autant de facteurs qui favorisent ces douleurs.
Les changements de position comme se relever du canapé par exemple sont tout aussi impactants.

Douleurs dans le dos pendant la grossesse : les causes

L’explication est mécanique : plus votre ventre s’arrondit, plus votre dos se cambre.
Avec le poids du bébé, votre centre de gravité est projeté en avant. Vos abdominaux distendus par la grossesse ne jouent plus leur rôle de maintien.

Enceinte, comment puis-je prévenir ce mal de dos ?

Il existe des solutions naturelles: les ceintures de maternité.

Le développement du foetus et les modifications du corps de la femme enceinte créent un déséquilibre. La future maman compense malgré elle en se cambrant davantage.
Le poids de son ventre fait augmenter la courbure de la colonne lombaire vers l’avant.
La ceinture de grossesse MyBabystrap DonJoy est une réponse aux lombalgies de la femme enceinte.
Elle est composée de matières douces exemptes de produits toxiques pour le corps et l’environnement (certification OekoTex) et elle ne contient pas de latex.

MyBabystrap DonJoy - ceinture de maternité

L’INCONTINENCE URINAIRE

L’incontinence urinaire touche plus de 30% des femmes après l’accouchement.

Prévenir l’incontinence

L’accouchement est un moment important dans la vie d’une femme.
Les conséquences de l’accouchement sur la santé sont nombreuses. La rééducation post-partum est un accompagnement d’une dizaine de séances prescrit par votre médecin ou votre sage-femme, après réalisation d’un bilan individualisé.

Electrostimulation et rééducation post-partum

L’électrostimulation est une technique de choix préconisée après un délai de 6 à 8 semaines. Son but est de restaurer une bonne tonicité périnéo-sphinctérienne et surtout de vous permettre de vous réapproprier votre périnée. La rééducation se réalise au cabinet de votre praticien (Sage-Femme/ Masseur-Kinésithérapeute) et peut être entretenue par électrothérapie à domicile.

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Le Cefar® Peristim Pro dispose de 9 programmes permettant le traitement et la prévention post-partum de diverses formes d’incontinence.

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Il s’utilise avec des électrodes Dura-Stick Plus ou des sondes de rééducation Saint-Cloud.

Les sondes de rééducation Saint-Cloud

Pour réaliser la rééducation par électrostimulation/ biofeedback, votre praticien vous prescrira une sonde individuelle de rééducation adaptée. Référence dans le domaine, Chattanooga propose les sondes Saint-Cloud. Elles sont unanimement reconnues et appréciées pour configuration me / Masseur-Kinésithérapeute).

La rééduction peut être entretenue par Sonde Vaginale Saint-Cloud OVA. En effet, leur configuration anatomique et leurs matériaux biocompatibles, facilitant une hygiène irréprochable et un nettoyage facilité.

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un professionnel de santé.

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Auteur : DJO FRANCE – mai 2021

LE LUMBAGO OU LOMBALGIE AIGUË

Qu’est-ce que la lombalgie aiguë ?

Une lombalgie aigue désigne les douleurs de la région lombaire n’irradiant pas au-delà du pli fessier. C’est une affection très courante et généralement sans gravité. Elle peut survenir à tout âge, avec une prédominance à l’adolescence et vers l’âge de 45-50 ans. Selon une étude de l’Inserm plus de la moitié de la population française de 30 à 64 ans a souffert de lombalgie au moins un jour dans les 12 derniers mois. La prévalence de lombalgie plus de 30 jours dans les 12 derniers mois est de 17%.

Les femmes sont un peu plus touchées que les hommes.

Pourquoi une lombalgie ?

Dans la majorité des cas (près de 9 fois sur 10), une lombalgie est bénigne.

Les causes possibles sont nombreuses. Théoriquement toute lésion des éléments constitutifs de la colonne vertébrale (unité fonctionnelle vertébrale) peuvent être responsable de douleurs lombaires que l’origine soit discale, articulaire postérieure, ligamentaire, musculaire, osseuse… Cependant l’atteinte du disque situé entre les vertèbres semble le dénominateur commun et le primum movens de la plus grande part de la pathologie mécanique lombaire. Un certain nombre de facteurs favorisent la lombalgie : une anomalie structurelle (spondylolisthésis), anomalie transitionnelle lombo-sacrée, maladie de Scheuermannscoliose), posturale (inégalité de longueur des membres inférieurs), lordose ou cyphose exagérée ou par des contraintes excessives (professionnelles ou sportives) responsables de lésions dégénératives précoces

Les symptômes de la lombalgie aiguë

La lombalgie correspond à des douleurs lombaires dans la partie basse du dos.

Dans le langage courant, on parle, selon le cas, de mal de dos, de tour de rein, ou de lumbago. Elle est dite aiguë si sa durée varie de quelques jours à quatre semaines.

ceintures donjoy

 

Quels sont les signes ?

Bien souvent la douleur survient brutalement lors d’un effort : mouvement penché en avant, faux mouvement , port de charges. La douleur est située en bas du dos souvent en barre parfois unilatérale Il existe une majoration des douleurs lors des mouvements et des efforts et une diminution des douleurs lors du ménagement ou du repos ; Parfois la douleur s’accompagne d’irradiations vers la cuisse ou la jambe évoquant une sciatique

La durée des symptômes est variable, souvent quelques jours (lombalgie aiguë), parfois plusieurs années (lombalgie chronique).

Quels examens ?

Au départ les examens complémentaires ne sont pas nécessaires. Si la douleur persiste plus de 4 semaines, si la douleur n’est pas maitrisée, ou si un signe neurologique apparait (déficit moteur , trouble de la sensibilité , trouble urinaire ) le médecin guidé par son examen clinique pourra prescrira un bilan complémentaire une radiographie , un scanner une IRM ou un bilan sanguin.

Evaluation par le médecin

L’évaluation initiale par l’interrogatoire et l’examen clinique du patient visent à identifier les lombalgies et lombosciatiques dites symptomatiques

  • suite à une fracture une notion de traumatisme, une prise de corticoïdes, un âge supérieur à 70 ans .
  • en faveur d’une néoplasie un âge supérieur à 50 ans, une perte de poids inexpliquée, un antécédent tumoral ou un échec du traitement symptomatique.
  • en faveur d’une infection : une fièvre, une douleur à recrudescence nocturne, des contextes d’immunosuppression, d’infection urinaire, de prise de drogue IV, de prise prolongée de corticoïdes. La numération formule sanguine, la vitesse de sédimentation, le dosage de C Reactive Protein (CRP) sont des examens qui doivent être réalisés dans ce cadre pathologique.

Quel traitement ?

Tant pour la lombalgie aiguë que pour la lombosciatique, il n’a pas été identifié dans la littérature d’arguments en faveur de l’effet bénéfique de la prescription systématique d’un repos au lit plus ou moins prolongé. La poursuite des activités ordinaires compatibles avec la douleur semble souhaitable. Liée à l’activité professionnelle, elle peut se faire en concertation avec le médecin du travail. La prise en charge a évolué. De plus en plus, la reprise d’une activité physique est préconisée.. L’intérêt des différents types de traitement est difficile à évaluer de manière scientifique, les études comparatives étant complexes.

Certaines préconisations sont logiques

Le repos strict au lit est déconseillé, sauf brièvement en cas de douleurs intenses.

En cas de douleurs, les antalgiques de niveau 1 sont indiqués ainsi que la chaleur locale.

Avec une douleur forte on peut y adjoindre anti-inflammatoires, les relaxants musculaires les antalgiques de niveau 2(prescription médicale).

Le port d’un corset ou d’une contention lombaire est souvent utile elle a pour but de soulager la douleur ceci s’inscrivant dans une logique de reprise d’activité.

Les manipulations vertébrales, l’acupuncture peuvent être utiles entre des mains expérimentées.

Une rééducation avec renforcement de l’activité physique, éducation thérapeutique sur le schéma ergonomique, les règles de verrouillage lombaire, les étirements, le renforcement musculaire de la ceinture lombo-pelvienne, peuvent avoir une certaine efficacité dans les lombalgies chroniques, éventuellement aidé par des séances de massage.

Il faut modérer les efforts sollicitant le dos, et revoir le schéma ergonomique.

Lombalgie : quels sont les facteurs de risque ?

Ils sont nombreux et les connaitre facilite sans doute la prévention:

  • Le manque d’entraînement physique et son opposé le surmenage sportif
  • L’embonpoint, le surpoids et dans ce cadre la mesure de l’indice de masse corporelle est utile
  • Le travail en position assise ou en position debout prolongé, le port de lourdes charges.
  • Les gestes sportifs mal exécutés ou qui présentent un défaut technique. Celui-ci peut devenir délétère a plus ou moins longue échéance
  • Les personnes qui doivent souvent se pencher en avant ou effectuer des torsions latérales du torse
  • Une mauvaise posture spontanée, dans le cadre professionnel ou sportif. Un chaussage inadapté pour la vie courante ou pour le sport
  • Le tabagisme présente des effets nocifs majeurs souvent par le biais de la fonction circulatoire
  • Le stress prolongé, car il augmente les tensions musculaires
  • Parmi les éléments d’évolution vers la chronicité les facteurs psychologiques et socio-professionnels sont retrouvés de façon fréquente.

Pour plus d’informations, cliquez ICI.

Auteurs: Dr Bernard Montalvan, Rhumatologue Paris & Dr Jacques PARIER, Médecin Physique Paris  – Service Médical des joueurs FFT / DJO France – octobre 2017