QUE FAIRE EN CAS DE PIEDS PLATS ?

Le pied plat désigne l’affaissement de la voûte plantaire. 40% de la population est atteinte. Cet affaissement n’est considéré comme pathologique qu’à partir du moment ou une douleur est ressentie. Les pieds plats sont d’autant plus visibles en position debout ou lors de la déambulation et peuvent entrainer une instabilité du pied ou une mauvaise posture.

Il est conseillé de voir un professionnel de santé, notamment chez les enfants pour limiter les désagréments et difficultés de déambulation à l’âge adulte.

ZOOM SUR LA PATHOLOGIE

ANATOMIE

Les 26 os du pied reliés par 16 articulations constituent une mécanique complexe capable de supporter et d’amortir le poids du corps, de servir de levier de propulsion lors de la marche ou de la course, et d’adapter le contact du corps au sol, notamment en terrain accidenté.

Les pieds plats correspondent à l’affaissement de la voûte plantaire ; c’est-à-dire le déplacement des structures osseuses et tendineuses du pied vers le sol.

On parle de pathologie à partir du moment ou des douleurs ou un dysfonctionnement fonctionnel sont constatés lors de la déambulation ou en position debout. Si aucune douleur n’est détectée, on parle alors de pieds plats physiologiques.

STADES ET TYPES DE PIEDS PLATS

CAUSES ET CONSEQUENCES DES PIEDS PLATS

LES CAUSES

Les causes des pieds plats sont multifactorielles. Elles peuvent provenir de :

  • Âge,
  • Poids,
  • Activité physique,
  • Prédisposition familiale,
  • Maladie dégénérative,
  • Pathologie neuro-musculaire (tonus musculaire),
  • Diabète,
  • Chevilles instables,
  • Membres inférieurs inégaux,
  • Inflammation des articulations (polyarthrite rhumatoïde),
  • Suite d’un traumatisme (fracture, rupture des tendons, déficit musculaire),
  • Synostose (pont osseux entre le calcanéum et le talus, insuffisance du jambier postérieur),

LES CONSEQUENCES

Une personne ayant les pieds plats remarque généralement :

  • Une modification physique :
    • torsion du talon vers l’extérieur ou valgus : vu de dos, les pieds partent vers l’extérieur au lieu d’être droits.
    • déviation de l’avant-pied vers l’extérieur ou supination : vu de dos, plusieurs orteils sont visibles à l’extérieur du pied au lieu de ne voir que le gros orteil.
    • appui avec empreinte complète : par exemple, lors d’une promenade sur le sable, les pieds laissent une empreinte de pas totale au lieu de laisser un vide au niveau de la voûte plantaire.
    • usure précoce des chaussures : la semelle au niveau des talons est rapidement usée.
  • Une apparition de douleurs :
    • au talon, pied ou lombaire réduisant le périmètre de marche
    • instabilité des pieds et des chevilles pouvant entrainer des entorses
    • inflammation (périostite tibiale)
    • déformation du gros orteil (hallux valgus)
    • des callosités
    • une fasciite plantaire
    • des maux perforants plantaires résultant du fait de la déformation du pied : le talus est en contact avec le sol

QUELS SONT LES TRAITEMENTS QUI SOULAGENT ?

DIAGNOSTIC

Seuls les cas pathologiques nécessitent une consultation : douleur ou atteinte fonctionnelle constatée.

Afin de poser le diagnostic, une radio du pied de face et de profil, en position debout suffit. D’autres examens peuvent être demandés par le professionnel de santé afin de valider ou non une atteinte supplémentaire ainsi que sa localisation et son importance. Par exemple, une IRM peut vérifier la présence d’une synostose ou l’intégrité du tendon du muscle tibial postérieur.

TRAITEMENTS

Traitement non chirurgical

Le traitement commence par la prise d’anti-douleur et d’anti-inflammatoire, accompagné d’un traitement physiologique (kinésithérapie).

Le chaussage est également important : nous privilégions souvent l’esthétisme au confort. Aussi, il est préférable de choisir des chaussures dont la semelle est suffisamment épaisse et large (voir notre gamme de chaussure de confort) et éviter les talons hauts. Des talonnettes et des semelles orthopédiques peuvent être conseillées en complément pour stabiliser la posture.

Enfin, une contention élastique au niveau de la cheville et du pied (type strapping ou chevillière élastique) ou de soutien de l’arche transversale peuvent s’avérer utile.

Dans tous les cas, les pieds plats dans leur forme pathologique sévère ou à la suite d’une rupture du tendon du muscle tibial postérieur nécessiteront une intervention chirurgicale.

Traitement chirurgical

Le traitement chirurgical a pour but premier la conservation / récupération des fonctions du pied. Différentes interventions chirurgicales existent dans le traitement des pieds plats pathologiques, selon le degré de l’atteinte et le niveau de la déformation.

L’hospitalisation dure généralement 24 h.

Traitement post-opératoire

La période post-opératoire dépend de ou des interventions réalisées. Elle dure en moyenne 12 semaines, le temps que l’os soit rétabli et que le pied puisse être mis en charge.

Pour protéger la zone, un plâtre ou une botte d’immobilisation est mis en place et la déambulation est limitée au strict minimum.

Un œdème étant présent sur la zone, par suite de l’opération, le glaçage peut soulager et aider à sa résorption.

Au bout de 6 semaines, une radiographie est effectuée pour vérifier la guérison de l’os. Si celle-ci convient, la rééducation peut commencer : mise en charge partielle du pied. La déambulation augmente au fur et à mesure (nombre de pas journalier) et peut être soutenue à l’aide d’une canne, minimisant ainsi la mise en charge du pied opéré.

Des chaussures post-opératoires avec évidement talonnier existent pour sevrer du plâtre ou de la botte, le chaussage classique ne pouvant encore avoir lieu.

Pour retrouver complètement ses fonctions, un délai de 6 mois à 1 an est constaté suivant le patient et les interventions subies.

Les talons hauts restent déconseillés, au profit de chaussures confortables style chaussure de confort ou basket…

COMMENT CHOISIR LE BON DISPOSITIF MEDICAL ?

CONCLUSION

Ce qu’il faut retenir :

  • Avoir les pieds plats ne signifie pas forcément avoir besoin de soins particuliers : seules la douleur et la perte de fonction sont à surveiller.
  • Vérifier d’où provient la douleur et si d’autres symptômes sont visibles (alignement des talons, présence de callosités, hallux valgus…)
  • En cas de pieds plats pathologiques, rechercher le confort : changer de chaussures pour des modèles à semelle épaisse.

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un médecin.

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Auteur : DJO FRANCE – mai 2021

Sources / Illustrations : Piedreseau.com, piedetcheville.com, podimedic, arras-orthopedie.com, chirurgie-pied-cheville.fr, cheville-clinique.fr

CORRIGER MON HALLUX VALGUS SANS CHIRURGIE

L’Hallux Valgus, ou ce que l’on appelle plus communément « oignon », est une déviation anormale vers l’extérieur du gros orteil. Favorisé par plusieurs facteurs d’ordre héréditaire ou lié à notre façon de vivre au quotidien, il peut passer rapidement du stade purement esthétique mais supportable au stade pathologique en devenant très douloureux avec une déformation plus importante.

Comment se forme-t-il ? Quelles en sont les conséquences ? Dois-je absolument me faire opérer ? Ce sont autant de questions auxquelles nous répondons dans cet article.

ZOOM SUR CETTE PATHOLOGIE

DEFINITION

L’Hallux Valgus est une déformation de la première articulation métatarso-phalangienne (MTP) avec abduction et valgus du gros orteil relativement à une première tête métatarsienne médialement proéminente.

schéma pathologie hallux valgus

Il est défini par un angle d’Hallux Valgus supérieur à 15 ° et un angle intermétatarsien supérieur à 10°. C’est l’un des plus courants troubles du pied d’origine biomécanique.

Selon une revue systématique et une méta-analyse en 20101, les estimations de prévalence regroupées indiquent que l’Hallux Valgus affecte 23% des adultes de 18 à 65 ans et 35,7% des personnes âgées de plus de 65 ans.

EVOLUTION POSSIBLE

Il est considéré comme une affection évolutive, les patients présentant des degrés variés de déformation légère de la tête métatarsienne à luxation sévère de la première articulation MTP.

A noter que les symptômes et douleur varient parmi les personnes atteintes de la maladie et donc les options de traitement. Il est souvent lié à la fonction et la mobilisation : handicap, douleur au pied, troubles de la démarche, mauvais équilibre et chutes chez les personnes âgées.

LES FACTEURS D’APPARITION

type de chaussures

LE TYPE DE CHAUSSURES

Il existe une association directe entre l’augmentation de la charge du premier métatarsien et le valgus.

En effet, la prévalence de l’hallux valgus chez les femmes qui portent des chaussures pointues ou un talon haut n’est pas à 100% mais les chaussures sont un des facteurs les plus importants concernant la causalité.

surpoids

UNE CHARGE EXESSIVE

Le développement lent suggère un processus de traumatisme répétitif. Donc, il n’y a pas de lien clair entre hallux valgus et obésité.

génétique

LA GENETIQUE

• Les facteurs héréditaires pertinents sont la formule métatarsienne, la hauteur de la voûte plantaire et l’hypermobilité.

• Le rôle de la génétique est mieux établi dans l’hallux valgus juvénile et jeune adulte.

genre

LE GENRE

• Le ratio hommes-femmes est de 1 pour 15 parmi ceux qui subissent une chirurgie correctrice.

• La surface articulaire de la tête métatarsienne plus petite et plus ronde chez les femmes fournit une articulation moins stable.

• La laxité ligamentaire et l’hypermobilité du premier rayon sont plus fréquentes chez les femmes.

âge

L’ÂGE

• L’âge est un mauvais prédicteur de l’hallux valgus.

• Le pic d’apparition est de 30 à 60 ans.

• Probablement que les premières étapes vers l’Hallux Valgus se produisent pendant l’adolescence, et même plus tôt pour l’hallux valgus juvénile.

Anatomie oignon

ANATOMIE METARTASIENNE

• Une tête métatarsienne aplatie est considérée comme résistante aux forces de déformation, alors qu’une tête ronde l’articulation de la tête devient plus instable pendant la démarche avec un risque d’apparition plus élevé.

COMMENT TRAITER LE PROBLEME SANS CHIRURGIE ?

Vous êtes plutôt phobique de l’opération ? Il est tout à fait possible de ne pas passer par la case Chirurgie grâce à des dispositifs orthopédiques que votre médecin pourra vous conseiller et dont une prise en charge est possible. Les méthodes de traitement conservatrices pour Hallux Valgus consistent dans le port d’attelles nocturnes de réalignement, des protections séparatrices d’orteils, d’écarteurs d’orteils statiques et d’orthèses dynamiques (avec articulation).

Alors que les attelles d’alignement sont utiles la nuit et pendant le repos, les orthèses et protection séparatrices/écarteurs sont pratiques pendant la marche.

Attelle pour soulager l'hallux valgus

Ces orthèses peuvent améliorer l’alignement et la correction à l’avant-pied, redistribuer les charges et offrir un soutien aux articulations instables et en cas d’hyperlaxité / hypermobilité dans le premier rayon. Elles peuvent soulager les pressions et douleur localisées.

Après le réalignement chirurgical de l’hallux, les attelles sont également utiles pour conserver la congruence articulaire et assurer que l’articulation soit en position appropriée pendant la cicatrisation des tissus mous.

UTILISER UNE ATTELLE POUR SOULAGER L’HALLUX VALGUS

Si vous faites l’acquisition d’une attelle articulée pour soulager votre Hallux Valgus de chez DJO France, rien de plus simple quant à son utilisation selon la zone à traiter :

QUAND SE FAIRE OPERER ?

Un examen des pieds est réalisé en 3 étapes : en position allongée, debout et lors de la marche (ambulation). Un bilan radiographique est indispensable avec cliché des deux pieds. Il permettra de quantifier l’importance de la déviation et conséquence de l’Hallux Valgus sur les os et articulations de votre pied.

Le diagnostic de votre médecin est tombé : pas le choix, vous êtes bon pour l’opération !

Le but de l’intervention du chirurgien est de réaligner le gros orteil et de faire disparaître la saillie osseuse (au niveau de l’articulation métacarpo-phalangienne).

Avant toute opération, une consultation est obligatoire avec un médecin anesthésiste. Cette dernière est dans la majorité des cas pratiquée sous anesthésie locale (pied, cheville et jambe) et en ambulatoire (vous ressortez de la clinique ou de l’hôpital le jour même).

Il existe différentes techniques opératoires, comme les suivantes :

Technique Incision à cheval sur « l’oignon »

Le chirurgien réalise une section de l’os (ostéotomie) du premier métatarsien, et souvent de la première phalange du gros orteil, associée à une libération des tissus rétractés (libération d’adhérences de tendons…). Les fragments osseux déplacés sont fixés avec des vis laissées en place définitivement. Si une gêne persiste, une seconde intervention est nécessaire pour l’enlever.

Technique Mini-incisions

Technique mini-invasive voire percutanée, elle se pratique sous contrôle radiographique : les corrections osseuses sont fixées par une vis ou sont parfois maintenues uniquement à l’aide d’un pansement.

Si vos deux pieds sont atteints, le chirurgien n’opère pas sauf cas exceptionnel les deux en même temps : en effet, une période d’une à quelques semaines est souvent recommandée entre les deux opérations pour profiter d’une même convalescence tout en évitant un handicap fonctionnel trop important.

SUITES POST-OPERATOIRES ET REPRISE D’ACTIVITE

APRES L’OPERATION

Pieds et orteils gonflés

Comme pour toute opération, un œdème post-opératoire va se former, le pied et les orteils vont enfler après l’intervention. Pour que cet œdème régresse plus vite, respectez le repos, surélevez le pied et portez des bas ou chaussettes de compression (contention).lien hypertexte vers page Veinax

Chaussures post-opératoires

Le médecin vous prescrira des chaussures post-opératoires pour pouvoir vous déplacer à domicile pendant votre arrêt maladie. lien hypertexte vers page Podalux II La marche est en effet possible dès le lendemain de l’intervention chirurgicale avec ce type de chaussures, en appui sur le talon à utiliser 3 à 4 semaines.

Reprendre le volant sera de nouveau possible à compter d’un bon mois, sauf contre-indication du médecin qui prolongera le port de la chaussure post-opératoire.

LA REPRISE

Pour les actifs, le médecin vous prescrira un arrêt de travail dont la durée sera adaptée en fonction de:

  • la sévérité des lésions à corriger chirurgicalement ;
  • la technique chirurgicale utilisée pour corriger l’hallux valgus ;
  • autres problèmes de santé que vous pouvez éventuellement présenter;
  • travail : l’arrêt sera beaucoup plus court (environ 3 semaines) si votre travail est sédentaire et si vos conditions de transport sont faciles, et plus long si votre travail est physique ou si vous devez beaucoup marcher (environ 8 semaines).

Pour donner un ordre d’idée, on compte en général 2 mois d’arrêt.

Pour les sportifs, notez qu’il faudra attendre au moins 4 mois avant de repratiquer votre activité. Parlez-en à votre médecin et surtout, ne brulez pas les étapes, cela vous coutera cher !

CHUT

Plus tard, vous pourrez basculer sur des chaussures à usage thérapeutique temporaire avant de retrouver la joie de remettre vos chaussures de ville habituelles. Il existe aujourd’hui sur le marché plusieurs modèles qui ressemblent aussi bien à des chaussons d’intérieur pour ceux qui ne comptent pas mettre le nez dehors le temps de la convalescence, ou des modèles de ville pour aller à l’extérieur pour les plus téméraires.

CE QU’IL FAUT RETENIR…

  • L’orthèse est un traitement conservateur efficace pour l’Hallux Valgus léger à modéré, et les patients ressentent souvent une plus grande satisfaction du traitement lorsque des appareils orthopédiques sont utilisés.
  • Les orthèses dynamiques semblent globalement plus efficaces que les attelles de nuit. L’orthèse dynamique améliore l’amplitude articulaire de la première articulation MTP et l’angle inter-métatarsiens, en plus de l’angle Hallux Valgus.
  • L’utilisation d’orthèses, quel qu’en soit l’effet, ne compromet pas le résultat final de la chirurgie (si nécessaire).
  • Adaptez le type de chaussures à la morphologie de vos pieds et cessez de vous torturer avec des modèles tendance qui ne feront qu’accentuer le problème, d’autant si vous avez un terrain génétique en la matière !
Utilisation d'orthèse

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un médecin.

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Auteur : DJO FRANCE – mars 2021

Sources / Illustrations : DJO France, Ameli.fr, Ben White, Mark Timberlake

Références cliniques

1. Nix S, Smith M, Vicenzino B. Prevalence of hallux valgus in the general population: a systematic review and meta-analysis. J Foot Ankle Res. 2010 Sep 27;3:21.
2. du Plessis M, Zipfel B, Brantingham JW, Parkin-Smith GF, Birdsey P, Globe G, Cassa TK. Manual and manipulative therapy compared tonight splint for symptomatic hallux abducto valgus: an exploratory randomised clinical trial. Foot (Edinb). 2011 Jun;21(2):71-8.
https://intranet.djo.eu/en_US/variant-79023.html

3. Chadchavalpanichaya N, Prakotmongkol V, Polhan N, Rayothee P, Seng-Iad S. Effectiveness of the custom-mold room temperature vulcanizing silicone toe separator on hallux valgus: A prospective, randomized single-blinded controlled trial. Prosthet Orthot Int. 2018
Apr;42(2):163-170.
https://intranet.djo.eu/en_US/variant-79017.html

4. Tehraninasr A, Saeedi H, Forogh B, Bahramizadeh M, Keyhani MR. Effects of insole with toe-separator and night splint on patients with painful hallux valgus: a comparative study. Prosthet Orthot Int. 2008 Mar;32(1):79-83.

5. Milachowski KA, Krauss AK. Comparing radiological examinations between hallux valgus night brace and a new dynamic orthosis for correction of the hallux valgus. Fuß & Sprunggelenk 2008, Feb; 61:14-18.
https://intranet.djo.eu/en_US/variant-79014.html

6. Moulodi N, Kamyab M, Farzadi M. A comparison of the hallux valgus angle, range of motion, and patient satisfaction after use of dynamic and static orthoses. Foot (Edinb). 2019 Dec;41:6-11.
https://intranet.djo.eu/en_US/variant-79012.html

7. Torkki M, Malmivaara A, Seitsalo S, Hoikka V, Laippala P, Paavolainen P. Hallux valgus: immediate operation versus 1 year of waiting with or without orthoses: a randomized controlled trial of 209 patients. Acta Orthop Scand. 2003 Apr;74(2):209-15.
https://intranet.djo.eu/en_US/variant-79015.html

9. Perera AM, Mason L, Stephens MM. The pathogenesis of hallux valgus. J Bone Joint Surg Am. 2011 Sep 7;93(17):1650-61.
https://intranet.djo.eu/en_US/variant-79087.html

10. Fuhrmann RA, Rippel W, Traub A. Konservative Therapie des Hallux-valgus-Syndroms : Was kann man mit Schienen und Einlagen erreichen? [Conservative treatment of hallux valgus : What can be achieved with splints and insoles?]. Orthopade. 2017 May;46(5):395-401.

11. Mortka K, Lisiński P. Hallux valgus-a case for a physiotherapist or only for a surgeon? Literature review. J Phys Ther Sci. 2015 Oct;27(10):3303-7.
https://intranet.djo.eu/en_US/variant-79152.html

ACCIDENT DE SKI ET ENTORSE DE POUCE

L’entorse de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce (MCP) est l’une des blessures les plus fréquentes lors de la pratique du ski. Également appelée « pouce du skieur », elle représente en effet 75% des lésions de la main du skieur, notamment lors de la pratique du ski alpin ou nordique.

Nous allons vous expliquer à travers cet article comment cela arrive. Nous verrons également quels sont les symptômes et le traitement à suivre pour récupérer un pouce en pleine forme !

Rappel anatomique

L’articulation métacarpo-phalangienne du pouce est la plus complexe des doigts de la main. Non protégée comme les autres doigts de la main, cette articulation est exposée aux risques de traumatisme durant le sport.

Planche anatomique de la main

Le ligament latéral interne (LLI) prend son origine à la face interne du condyle métacarpien. Il se divise en deux faisceaux :

Faisceau principal se termine sur le tubercule latéral de la première phalange du pouce
Ligament latéral interne accessoire se termine par le sésamoïde interne
Visualisation de l'étirement du LLI

 Le LLI est recouvert par la lame aponévrotique de l’adducteur du pouce. Le faisceau principal est tendu en flexion, détendu en extension et, inversement, pour le faisceau accessoire. Les mouvements forcés d’abduction (chute main en avant tenant le bâton, pouce en abduction) sont responsables d’un étirement, voire d’une rupture de ce LLI.

Dans ce dernier cas, il faut souligner qu’aucune cicatrisation spontanée n’est possible. En effet, l’aponévrose de l’adducteur empêche le LLI rompu de se réinsérer sur la première phalange.

effet Stener

Comment reconnaître les symptômes d’une entorse de pouce (pouce du skieur) ?

Douleur au pouce

Le premier indicateur de traumatisme est la douleur, souvent intense. Des antalgiques, anti-douleurs et anti-inflammatoires sont souvent prescrits pour calmer la douleur de ce traumatisme.

Hématome au pouce

On peut également voir apparaitre rapidement un gonflement ou un hématome, une sensibilité de l’intérieur du pouce (côté de l’index), la perte de force et de stabilité lors de la prise en main d’objets ce qui rend impossible de s’en servir.

Consultation médicale

Si les symptômes perdurent au-delà de 2-3 jours, il est vivement recommandé de consulter un professionnel de santé.

Combien de temps dure l’arrêt maladie ?

Suivant le métier exercé et le niveau de gravité de la pathologie, l’arrêt de travail sera plus ou moins long :

TB arrêt travail pouce du skieur

Quels sont les traitements ?

Selon la gravité de l’indication, il existe 2 types de protocoles:

  • Traitement non chirurgical

Toutes les entorses ne nécessitent pas forcément un traitement chirurgical. En effet, la rupture du ligament peut être partielle, ce qui ne déstabilise pas l’articulation.

Une solution orthopédique sera proposée pour une immobilisation de 3 semaines :

  • soit par une attelle de pouce thermoformable
  • soit par un plâtre non amovible qui bloquera l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce en laissant le poignet libre
Attelle de pouce EXOS POUCE II - vue interne

Une fois que l’immobilisation sera terminée, le patient récupérera de manière progressive la mobilité de son pouce. Il devra rester prudent pendant deux mois. Si la mobilité du pouce ne revient pas spontanément, le professionnel de santé prescrira des séances de rééducation. Celles-ci sont nécessaires à la bonne récupération de l’articulation.

  • Traitement chirurgical

Il est impératif de consulter un chirurgien, si possible spécialiste de la main, afin de faire les examens nécessaires de manière à écarter toute possibilité de lésion grave nécessitant une intervention chirurgicale (environ 15 % selon les études).

Si une opération est à envisager, elle est généralement planifiée dans les 10 jours suivant l’accident pour prévenir des complications. Toute entorse grave non diagnostiquée et non traitée peut laisser des séquelles permanentes et évoluer vers une arthrose douloureuse !

Institut de la Main.fr - entorse du pouce
Source: Institut de la Main

L’hospitalisation se faisant en ambulatoire, la chirurgie se pratique sous anesthésie locale. Le protocole post-opératoire impose une immobilisation du pouce pour une durée de 3 à 6 semaines selon le chirurgien. Des séances de rééducation seront ensuite proposées pour récupérer une mobilité complète du pouce comme suit :

  • Rééducation en flexion-extension à partir de la 4ème semaine
  • Inclinaisons latérales à partir de la 6ème semaine

La pratique de sport sollicitant l’utilisation du pouce ne sera autorisée qu’au bout de 4 mois sous réserve de bonne consolidation.

Peut-on reprendre une activité sportive après ?

Les périodes d’immobilisation et de rééducation doivent bien être respectées au risque de garder un pouce fragilisé !

Les inconditionnels du ski ne résisteront pas à retourner sur les pistes les saisons suivantes. A titre préventif, protégez votre pouce qui a déjà subi une entorse (pouce du skieur). Cela peut être via une attelle de pouce idéalement thermoformable car complètement adaptée à votre morphologie.

Ce type de dispositif thermoformable est remodelable grâce à l’aide d’un four spécifique que vous pouvez découvrir ICI.

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un médecin.

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Auteur : DJO FRANCE – Janvier 2021

Sources / Illustrations :

Institut de la Main

La Médecine du Sport.com

www.ameli.fr

Traumatologie du Sport – 3ème édition Masson

Douleur genou ligamentoplastie

LIGAMENTOPLASTIE DU GENOU

Planche Anat Genou ligaments

LIGAMENTOPLASTIE: DEFINITION ET IMPLICATIONS

La ligamentoplastie du genou est une procédure chirurgicale. Elle vise à remplacer un ligament rompu (ligament croisé antérieur ou postérieur) par une greffe. Cette greffe tendineuse est prélevée chez le patient. C’est une intervention fréquemment pratiquée en chirurgie du sport. Chaque année en France plus de 40.000 interventions sont réalisées.

La ligamentoplastie s’adresse aux patients pratiquant des sports à risque (sports de pivot avec ou sans contact) et souhaitant les poursuivre. Ainsi qu’aux patients présentant une instabilité dans la vie courante malgré la rééducation.

 

INDICATIONS D’UNE GENOUILLERE ARTICULEE EN TRAUMATOLOGIE LIGAMENTAIRE

Grâce à son évolutivité, l’attelle de genou articulée couplée à la cryothérapie de DJO France permet de prendre en charge les entorses de gravité moyenne et sévère des ligaments latéraux et/ou du pivot central pour les phases pré et post-opératoires avec possibilité de verrouillage en extension dans la phase aigue, cryo-compression puis mobilisation progressive avec contrôle des amplitudes articulaires jusqu’à reprise d’activité.

Manchon cryothérapie compression
Manchon de genou avec cryothérapie / compression intégrée

PROTOCOLE D’UTILISATION PRE & POST-OP POUR UNE LIGAMENTOPLASTIE LCA

  • PHASE PRE-OPERATOIRE 

L’orthèse est utilisée après l’accident initial, dans un premier temps verrouillée en extension, puis rapidement passée la phase algique, les amplitudes sont progressivement libérées.

La compression et la cryothérapie permettent d’accélérer la récupération. 

En cas d’atteinte sévère du plan ligamentaire médial, une immobilisation stricte avec un flexion de 10° à 20° peut être décidée pendant 3 à 6 semaines.

  • PHASE POST-OPERATOIRE IMMEDIATE

L’orthèse verrouillée en extension peut être positionnée dès la fin d’intervention en salle, ce qui permet la compression post opératoire (diminution du saignement et de l’œdème), associée à la cryothérapie pour sa propriété antalgique et anti-inflammatoire.

Cette phase peut durer pendant plusieurs heures en fonction des habitudes chirurgicales.

Le médecin demandera au patient de suivre ce que l’on appelle le protocole GREC.

protocole GREC

 

  • PHASE DE RETOUR A DOMICILE

Objectifs : maintien d’une extension complète, lutte contre le flexum.

Suivant les habitudes, l’orthèse peut être maintenue bloquée en extension ou laissée libre dans les amplitudes ; elle doit être conservée jusqu’à récupération d’un bon verrouillage quadricipital.

La poursuite de la compression et de la cryothérapie est justifiée dans les 15 jours suivant l’intervention. Le but est le retour à la vie normale quotidienne à ce délai sans orthèse.

Cas particuliers : en cas de plastie des plans latéraux ou de suture méniscale, l’orthèse est souvent maintenue pendant 4 à 6 semaines, avec limitation des amplitudes articulaires en flexion.

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un médecin.

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Auteur: Docteur Nicolas HUMMER – Chirurgien Orthopédiste et Traumatologue – Ortholor (54)
Sources / Illustrations: DJO France

ENTORSE DE CHEVILLE ET REPRISE DU SPORT

A ce jour en France, environ 1 sur 12000 habitants et par jour ont une entorse de la cheville. Soit 6000 cas toutes les 24 heures. Le coût pour la société se chiffre aux alentours de 2 millions d’euros par an.

Partant de ce constat, nous nous devons d’inculquer les bons reflexes. En faisant cela, nous préservons notre système sans pour autant faire l’impasse sur nos activités physiques respectives.

INTRODUCTION

Pour tout bons sportifs qui se respectent, l’entorse des ligaments collatéraux latéraux de la cheville (anciennement Ligament Latéral Externe-LLE) est l’une des pathologies qui nous plombe une saison ; une de celle que l’on veut à tout prix éviter.

Faute de mal chance ou d’une préparation physique non optimale, il est possible d’être confronté à cette dernière.

Alors, souhaitant revenir au plus vite à notre meilleur niveau, on se précipite chez notre médecin. Ceci dans l’espoir que ce dernier nous fournisse le précieux sésame….l’ordonnance pour son kinésithérapeute!

Pour une bonne rééducation, il est alors primordial que l’on comprenne toute la mécanique et la cinématique de la cheville ; ses forces et ses faiblesses, afin de mieux prévenir l’instabilité et revenir encore plus fort.

Enfin, le repos associé à une bonne immobilisation ne suffisent pas à soigner l’entorse et à rétablir tous ses paramètres.

La cheville est une articulation complexe, clé de voute de notre déambulation. Celle-ci mérite toute notre attention. Une cheville soignée est une cheville stable. Pas « non douloureuse ».

RAPPEL ANATOMIQUE

LES OS

C’est en prenant un peu de hauteur que toute la complexité du pied nous saute aux yeux.

Il est constitué d’une multitude de petits os. D’arrière en avant, nous retrouvons respectivement les os du tarse, puis ceux du métatarse et enfin les phalanges des orteils.

Les articulations de Chopart, Innominée et de Lisfranc font le lien entre ces trois catégories osseuses. Elles permettent le bon déroulé du pied. Il faut prendre en compte qu’entre chacune de ces structures, de petits ligaments viennent rigidifier le système. Donc, ceux-ci donnent une grande stabilité au pied dans l’axe « avant-arrière ».

Anatomie du pied

LES LIGAMENTS

Il n’en n’est pas de même pour l’axe latéral, où cette stabilité est grandement mise à l’épreuve.

Dans ce plan, seuls les ligaments collatéraux (interne et externe) permettent de consolider la structure. Ils sont moins nombreux, plus longs, soumis à un bras de levier plus important. Ils sont aussi garants de la stabilité de l’articulation talo crurale (entre la jambe et le pied). C’est donc logiquement que l’instabilité la plus importante va concerner l’axe latéral du pied.

Anatomie des ligaments de la cheville

La grande majorité des lésions ligamentaires de la cheville vont concernées le versant latéral du pied. C’est donc le LLE qui est le plus souvent lésé. Sur le schéma ci-dessus, vous trouverez entourés en bleu les trois faisceaux qui constituent ce LLE.

  • L’antérieur ou Talo fibulaire antérieur (TAFA)
  • Le moyen ou Calcanéo fibulaire
  • Le postérieur ou Talo fibulaire postérieur.

DEFINITION D’UNE ENTORSE DE CHEVILLE

L’entorse de cheville est une lésion ligamentaire qui découle de deux facteurs indissociables.

  1. Un mouvement d’inversion involontaire (cf. schéma ci dessous).
  2. Se trouver en chaîne fermée au moment de l’instabilité (pied au sol).

Le LLE peut alors se retrouver distendu ou rompu. Le stade de l’entorse sera alors différent.

Stade 1entorse bénignele faisceau antérieur est alors distendu (accompagné ou non du faisceau moyen)
Stade 2entorse moyennele faisceau antérieur est alors rompu (accompagné ou non du faisceau moyen)
Stade 3entorse graveidem stade 2 + arrachement osseux de la malléole externe et/ou du 5ème métatarse

A noter qu’un hématome important survient à partir du stade 2. Il est la conséquence d’une lésion de l’artère fibulaire qui se trouve très proche du LLE. Il disparaîtra complètement au bout de quelques semaines.

Inversion et éversion du pied

LES DEFICITS FONCTIONNELS

Les déficits fonctionnels résultants d’un tel traumatisme sont nombreux. Ils apparaissent dès la première entorse et deviendront chroniques si une rééducation structurée n’est pas mise en place rapidement.

Dès les premières minutes, une multitude d’étapes hiérarchisées seront nécessaires pour un retour des qualités naturelles du pied. Cela jusqu’aux semaines de soins qui en découleront.

LES MUSCLES EVERSEURS

Le premier déficit a intégré sera celui des muscles éverseurs.

En effet, si une cheville s’est retrouvée déstabilisée en inversion, nous pouvons supposer que les muscles faisant le mouvement opposé souffrent d’un déficit.

Les éverseurs (ou muscles fibulaires) seront alors à rééduquer dans un schéma qui reprend les codes de l’entorse (mouvement frénateur type excentrique), afin que cette situation d’instabilité soit connue et reconnue pour notre système de stabilisation.

« Hartsell and Spaulding (1999) established that one of the main factors responsible for ankle instability and the recurrence of sprains is the weakness of the evertor anckle muscles »

Le tableau ci-dessous nous montre qu’après une entorse du LLE, les muscles éverseurs perdent en force. Cela quelque soit le type de contraction ; concentrique (en raccourcissement) ou excentrique (frénateur).

On retrouve en gris la cheville pathologique et en blanc la cheville saine n’ayant jamais subit d’entorse.

schema inversion eversion cheville

LA PROPRIOCEPTION

Le second déficit est celui de la proprioception.

La proprioception est la capacité que chacun d’entre nous possède, pour situer ses différents segments dans l’espace.

Cette capacité est primordiale si l’on souhaite garder sa cheville stable (en position neutre). En effet, pour avoir une commande motrice efficace des muscles fibulaires lors d’un mouvement d’inversion forcé, il est nécessaire d’avoir l’information que cette dite cheville n’est plus dans sa position neutre. Sans la proprioception, il ne peut exister de commande motrice efficiente.

schema-proprioception-cheville

CONTROLE NEURO-MUSCULAIRE

Le troisième déficit concerne le contrôle neuro musculaire.

Dans ce paragraphe, vont être abordés la notion de temps de réaction des fibulaires (TRP). Puis celle de la durée d’activation des muscles fibulaires.

DEFINITION ET FONCTIONNEMENT DU TRP

Qu’est-ce que le TRP?

C’est la période comprise entre la déstabilisation en inversion et le début de l’activation électrique des fibulaires. Plus ce temps sera raccourci, plus les muscles stabilisateurs de cheville seront activés tôt. Alors le risque d’entorse sera faible.

Une étude de « Menacho et al. »(2010) suggère que « les patients en situation de récurrence traumatique ont un TRP plus long que les sujets sains ».

Le risque de récidive d’entorse sera donc plus élevé si ce paramètre n’est pas pris en compte pour la rééducation.

L’ étude de « Santilli and al. » (2005) a démontré que la durée de contraction des muscles fibulaires à la marche était diminuée du côté pathologique. Cela traduit donc à la fois la défaillance du système proprioceptif et du TRP.

Comment pourrait-on alors diminuer ce TRP?

La solution consiste à travailler la reprogrammation du contrôle neuro musculaire (RNM). En exerçant le sujet pathologique dans des schémas liés à son activité. Par exemple, en faisant sauter un basketteur. Ou encore en faisant changer de direction brutalement un handballeur. En faisant travailler une danseuse de ballet avec ses pointes.

Pour aller plus loin, multiplier les mises en situation où le sujet sera dans des conditions de travail proches à son activité. Une rééducation de cheville devra être faite à la carte si l’on souhaite des résultats optimaux.

Tout ceci dans le but de créer des automatismes et des pré-contractions des fibulaires. Celles-ci viendront protéger la cheville d’une éventuelle inversion involontaire.

Plusieurs études vont dans ce sens :

« Thonnard (1986) a mis en évidence qu‘il existait une activité musculaire de protection avant même l’impact au sol (…)

« Fabri and al. (2008) disait que la raideur active est augmentée avant toute situation à risque grâce à des programmes moteurs acquis.

Il faut que l’anticipation devienne un automatisme. Ne surtout pas rester enfermé dans un pattern où le « feed-back » guide notre ligne de conduite. C’est le « feed-forward » qui le sera !

LA REPRISE DE L’ACTIVITE PHYSIQUE

Le jour J approche. La rééducation touche à sa fin. Les capacités fonctionnelles de notre cheville sont enfin rétablies. Notre pied est sec, non (ou moins) douloureux, l’équilibre est parfait. Grâce aux exercices de proprioception effectués, la force est retrouvée, les sauts et accélérations se font sans anicroche. Nous pouvons enfin reprendre le chemin de l’entraînement.

Attention tout de même aux premières sorties qui sont souvent synonymes de récidives.

Pour cela, je vous conseillerais durant une période réduite au strict minimum (maximum 15 jours), l’utilisation d’une contention élastique ou d’une attelle de cheville élastique avec strapping de chez DJO France durant vos entrainements et matchs.

Cette contention légère vous permettra de passer au-delà de vos appréhensions. Elle vous offrira également le maintien nécessaire pour stabiliser votre cheville fraîchement rétablie. Attention tout de même à ne pas immobiliser le pied trop longtemps après votre reprise. En effet, votre proprioception pourrait en être altérée.

Pour assurer une bonne mise en place de cette chevillère strapping, regardez la vidéo:

BONNE REPRISE !

Il est conseillé de consulter un médecin ou un kinésithérapeute du sport qui vous prescrira la bonne attelle en fonction de l’activité sportive pratiquée.

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un médecin.

Pour plus d’informations sur les solutions thérapeutiques proposées, cliquez ICI.

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Auteur: Nicolas SANTI, Kinésithérapeute du sport (31) – Fondateur Toulouse Sport Santé – Formateur kiné du sport chez SSK formation. En charge du « Seven Sud Garonne », équipe de rugby à 7 en élite A

Sources/illustrations:

Eccentric/concentric ratios at selected velocities for the invertor and evertor muscles of the chronically unstable ankle. « H D Hartsell, S J Spaulding »

The peroneus reaction time during sudden inversion test : Systematic review. « Menacho and al. »

Peroneus longus muscle activation pattern during gait cycle in athletes affected by functional ankle instability : a surface eletromyographic study. « Santilli and al. »

La pathogénie de l’entorse de la cheville. « Thonnard and al. »

corphumain.ca

dreamstime.com

hôpital privé Pays de Savoie Annemasse

u-trail.com

u-run.fr

INTERÊT D’UNE CHEVILLERE ELASTIQUE

L’entorse de cheville est une lésion très fréquente puisqu’elle représente près de 20% des traumatismes sportifs.  En France, chaque jour, 6000 personnes se trouvent confrontées à cette pathologie. Elle touche généralement la partie latérale de la cheville plus rarement la médiale. C’est le classique mouvement du pied en inversion forcée du coureur, sauteur ou simple marcheur.

ZOOM SUR L’ENTORSE DE CHEVILLE…

L’entorse de cheville la plus fréquente concerne le ligament latéral externe, soit 80% des cas.

Les ligaments sont des bandes de tissu conjonctif inextensibles maintenant l’articulation. Ils permettent les mouvements mais empêchent la luxation. Le ligament latéral externe (LLE) comporte 3 faisceaux (antérieur, moyen et postérieur) :  lorsque le pied se tord vers l’intérieur, la cheville réalise une flexion plantaire associée à une rotation interne : on parle d’inversion forcée. C’est le faisceau antérieur qui est essentiellement touché.

Planche anatomique cheville - os et ligaments

Selon la nature de l’étirement du ligament, l’entorse sera plus ou moins grave :

Entorse bénigneélongation du faisceau antérieur
Entorse modéréerupture partielle du faisceau antérieur
Entorse graverupture totale du faisceau antérieur, voire des faisceaux moyen et postérieur

LES REFLEXES A ADOPTER EN CAS D’ENTORSE

Lorsqu’une entorse survient, la meilleure conduite à tenir consiste à appliquer le protocole GREC (ou RICE en anglais*), GREC signifiant Glace – Repos – Elévation – Compression.

Ce sont en fait les quatre étapes à suivre pour soigner une entorse.

Protocole grec

Le protocole GREC doit systématiquement s’appliquer en phase post-traumatique ou post-opératoire afin de :

  • Réduire la douleur et la survenue d’œdème
  • Réduire l’activité métabolique et la réaction inflammatoire
  • Exercer un effet de pompe sur l’œdème
  • Favoriser la cicatrisation des tissus

Ensuite, il faut bien évidemment se rendre chez le médecin afin qu’il fasse le diagnostic de la cheville qui lui permettra de déterminer la nécessité de prescrire de la contention élastique en fonction de la sévérité de l’entorse.

QU’ENTEND-ON PAR CONTENTION ELASTIQUE ?

La contention d’un membre est une méthode utilisée depuis l’Antiquité afin de limiter le mouvement d’un ou plusieurs articulations, ou d’un segment de membre. De nombreuses situations cliniques peuvent relever d’un traitement par contention/compression, que ce soit dans l’appareil locomoteur ou encore en médecine vasculaire.

L’objectif du traitement peut être double : soit l’effet recherché est la compression contre l’œdème avec un rôle antalgique, soit l’effet recherché est la contention recherchant la limitation des mouvements avec également un rôle antalgique. Ces deux effets peuvent parfois être recherchés simultanément selon le stade de l’évolution de la pathologie concernée en utilisant une technique de bandage adaptée ou au moyen des adjonctions présentes pour les orthèses tubulaires. *

  • Compression = chaussettes/bas/collants de compression
  • Contention = orthèses tubulaires élastiques

Les classes de compression peuvent s’exprimer aussi bien en mmHg qu’en HPa.

Le rapport entre ces deux unités est : 1 HPa ≈ 1,35 mmHg

 Compression MédicaleContention Elastique
 Chaussettes/Bas/CollantsOrthèses tubulaires
Classes de compressionmmHGHPa
110-1513-20
215-2020,1-27
320-3627,1-48
4>36>48

La classe de compression de la chevillère impactera le ressenti du patient et le réveil proprioceptif associé. La proprioception étant caractérisée par la perception du corps dans l’espace, une contention stimulera les récepteurs sensoriels et favorisera la mise en place de contraction réflexe afin d’éviter les récidives.

COMMENT CHOISIR LA BONNE CHEVILLERE ?

Foulure, entorse, tendinite, déchirure, étirement, luxation… quel que soit le type de lésion rencontrée, il est important de soigner correctement sa cheville et de suivre une rééducation sérieuse pour prévenir l’apparition de douleurs ou d’instabilités chroniques par la suite.

Il est fortement recommandé de se rendre chez le médecin afin que ce dernier puisse poser un diagnostic clair en vue de vous prescrire la bonne orthèse de cheville élastique. Trop de personnes vont en grande surface spécialisée sport pour acheter une chevillère d’appoint sans vraiment savoir ce dont elles souffrent, et la conséquence peut être dramatique car mal soignée !

Le professionnel de santé prescrira la bonne attelle de cheville au bon patient selon plusieurs critères :

1.      La pathologie de la cheville rencontrée

  • Entorse légère, modérée ou grave
  • Instabilité légère, modérée ou grave
  • Tendinopathie (ou tendinite)

2.      Le type de maintien recherché

  • Immobilisation après blessures
  • Reprise d’activité après blessures
  • Prévention des blessures
  • Prévention des douleurs

3.      Le niveau de stabilité recherché

  • Peu ou pas d’activité : maintien léger
  • Activité quotidienne : maintien modéré
  • Activité sportive ou soutenue : maintien renforcé

Découvrez comment mettre en place une chevillère strapping :

REPRISE DU SPORT

En cas d’entorse bénigne, toute activité sportive est interrompue pendant 2 à 3 semaines, le délai s’allongeant à 4 à 7 semaines pour une entorse modérée.

En cas d’entorse grave, l’arrêt des activités dure en moyenne environ 6 mois selon le traitement orthopédique ou chirurgical à suivre.

En parallèle des chevillères élastiques, il existe également des attelles de cheville dédiées à la reprise sportive. En effet, 9% des pratiquants (soit plus de 4 millions de personnes) déclarent avoir subi un traumatisme durant leur pratique.

Les sports collectifs et de balles génèrent le plus d’accidents.

Traumatisme par sport

En fonction du sport pratiqué et du profil patient, le professionnel de santé peut conseiller de garder soit une chevillère élastique, soit de passer sur une attelle spécifique avec un maintien supérieur, notamment pour des sports à appui type football ou handball.

Il est dans ce cas conseillé de consulter un médecin du sport qui vous prescrira la bonne attelle en fonction de l’activité sportive pratiquée.

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La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un médecin.

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*RICE : Rest, Ice, Compression, Elevation

Sources/illustrations : www.ameli-sante.fr, www.sports.gouv.fr, DJO France

 * Extrait du rapport d’Evaluation HAS Oct 2012, Dispositifs de Compression/Contention médicale à usage individuel. Utilisation en Orthopédie/Rhumatologie/Traumatologie.

DOULEURS DE LA POLYARTHRITE RHUMATOÏDE

La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie dégénérative inflammatoire chronique. Elle se caractérise par une atteinte articulaire souvent bilatérale et symétrique. La pathologie évolue par poussées vers la déformation et la destruction des articulations atteintes.

Il s’agit d’une maladie auto-immune qui semble avoir des origines parfois génétiques et parfois environnementales (ou les deux). C’est la pathologie des rhumatismes inflammatoires de l’adulte laplus fréquente.

En France, elle concerne environ 150 000 patients. On remarque une nette prédominance féminine avec 5 femmes pour 1 homme atteint en-dessous de 50 ans. Cette différence s’atténuerait avec l’âge.

Le plus souvent, l’évolution, qui s’étale sur des dizaines d’années, se fait par poussées. Elles sont entrecoupées de rémissions de rythme et de durée imprévisibles. Au cours des poussées, la plupart des articulations sont gonflées et douloureuses. Après plusieurs années d’évolution apparaissent les déformations caractéristiques, secondaires à la destruction articulaire et à l’atteinte tendineuse.

On estime que 75 % des personnes souffrant de polyarthrite rhumatoïde (PR) sont touchées au niveau des doigts et poignet.

ZOOM SUR LA PATHOLOGIE

Il existe deux formes principales d’atteintes articulaires au niveau des doigts dans le cas d’une Polyarthrite rhumatoïde :

  • l’atteinte de la membrane synoviale qui affecte la capsule, les ligaments et parfois même l’os,
  • l’atteinte des membranes synoviales situées à proximité des tendons des muscles fléchisseurs et extenseurs du poignet et des doigts (ténosynovites ou inflammation des tendons et de leur gaine).
polyarthrite-rhumatoïde_schéma

Dans les polyarthrites très évoluées, les poussées inflammatoires ont tendance à devenir moins fréquentes. On assiste alors à l’extinction progressive de la maladie. À ce stade, les douleurs sont plus fréquemment d’ordre mécanique (prédominance le soir et aux mouvements, absence de dérouillage articulaire matinal). Elles sont liées aux destructions articulaires.

DEFORMATIONS ARTICULAIRES

Dans le cadre d’une polyarthrite rhumatoïde, l’inflammation entraîne un gonflement qui va empêcher le fonctionnement correct des tendons.

Les symptômes suivants apparaissent après plusieurs années d’évolution :

Gonflements

  • Gonflement au niveau des doigts et du poignet, surtout palpable côté paume.
  • Dos de la main en dos de chameau : les articulations carpiennes et métacarpo-phalangiennes gonflent.

Déformations

déformation du poignet
  • Déformation du poignet

Multiples déformations possibles des doigts :

  • col de cygne : hyperextension de l’inter-phalangienne proximale (IPP) associée à une flexion de l’inter-phalangienne distale (IPD),
  • maillet : flexion de l’IPD accompagnée ou non de la déformation en col de cygne : la personne, dans ce cas, ne peut pas relever l’extrémité de son doigt quand la main est à plat, la dernière phalange reste constamment pliée,
  • coup de vent : doigts inclinés sur le côté (vers l’extérieur),
  • boutonnière : hyperextension de l’articulation méta-carpo-phalangienne (MCP) associée à une flexion de l’IPP et parfois accompagnée d’une hyperextension de l’IPD,
  • le pouce, ne possédant que deux phalanges, peut subir deux déformations spécifiques :
  • le pouce en Z : flexion de la MCP et extension de l’inter-phalangienne,
  • extension de la MCP et hyperextension de l’inter-phalangienne.

Au niveau mécanique, l’arthrite se traduit par un ressaut. Il se manifestera à la flexion du doigt : ce geste ne sera plus fluide, mais décomposé, comme s’il y avait des crans.

Les doigts les plus souvent atteints sont le pouce et l’annulaire (premier et quatrième doigts).

QUELS SONT LES FACTEURS DECLENCHEURS ?

Les médecins ont répertorié 5 types de facteurs qui favorisent la survenue d’une polyarthrite rhumatoïde :

tb facteurs declenchaurs polyarthrite rhumatoïde

PRISE EN CHARGE

De nombreux progrès ont été réalisés au cours des dernières années. Par exemple, pour le soulagement et le contrôle de la polyarthrite rhumatoïde. Outre les traditionnels traitements symptomatiques (anti-inflammatoires, corticoïdes), les traitements antirhumatismaux de fond (prescrits quand les symptômes persistent au-delà de plusieurs semaines), il existe les orthèses de poignet-main, associée à de la rééducation en complément dès que la maladie devient invalidante.

ATTELLE DE REPOS

La méthodologie de la rééducation de la main rhumatoïde doit être douce, prudente, indolore, progressive. L’orthèse est présente à toutes les étapes de la maladie rhumatoïde altérant la main.

Le patient portera alternativement orthèse de repos et orthèse de travail. Les attelles statiques de repos apportent le confort et limitent les déformations articulaires.

L’appareillage est amovible, léger et confortable. Il est porté essentiellement la nuit (port nocturne), lors de période d’inactivités diurnes, et surtout lors des poussées inflammatoires (port quasi permanent). L’attelle peut être portée alternativement main droite ou gauche pour permettre le confort nocturne (draps, collation, toilette, …).

L’orthèse stabilise le poignet, les articulations MCP sont légèrement fléchies et la première commissure est ouverte. Le pouce est stabilisé en antépulsion, abduction et opposition ; l’articulation MCP est fléchie à 20° environ. Afin de veiller à l’inclinaison radiale du bloc carpo-métacarpien, le poignet est maintenu en rectitude (inclinaison neutre).

Découvrez comment mettre en place l’orthèse dédiée à la polyarthrite rhumatoïde:

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un médecin.

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Auteur : DJO France – août 2020

Sources/illustrations :  Photo à la Une @JackFinnigan, DJO France, la Société Française de Rhumatologie et l’Institut Français de Chirurgie de la Main.

COMMENT CHOISIR UN COLLIER CERVICAL ?

Mauvaise position prise pendant la nuit, torticolis passager, arthrose au cou, entorses cervicales temporaires, hernies aux cervicales, suites post-traumatiques (coup du lapin) …autant de situations qui font que nous avons mal au cou un jour.  Rares sont les chanceux qui y échappent !

Destinés à maintenir plus ou moins fortement les vertèbres cervicales atteintes, les colliers cervicaux se déclinent en quatre modèles (référencés de C1 à C4), de tailles et de formes différentes : le collier cervical souple (C1), semi rigide (C2), semi-rigide réglable en hauteur (C3) et rigide avec appuis (occipital, sternal, mentonnier) aussi appelé mini-minerve (C4).

Un collier cervical ou semi-rigide C2 apporte un soutien moyen prolongé qui restreint les mouvements de rotation mais surtout d’hyperextension du cou. Il est semi-rigide par une plaque intégrée dans le collier. Il assure une décontraction musculaire en diminuant la charge portée par le rachis cervical, limite les amplitudes de rotation et flexion/extension et corrige la posture du rachis cervical.

ZOOM SUR LES PRINCIPALES INDICATIONS

Le collier cervical C2 est indiqué en présence d’un torticolis, d’entorse cervicale bénigne, arthrose cervicale, névralgie cervico-brachiale en période de crise puis avec sevrage progressif.

LE TORTICOLIS

Il s’agit d’une contracture musculaire douloureuse du cou. La contracture se définit par une augmentation permanente et involontaire de la tension d’un muscle. Cette contracture affecte principalement le muscle sterno-cléido-mastoïdien, gros muscle du cou reliant le sternum, la clavicule et le mastoïde (partie de l’os temporal).  Il peut cependant toucher aussi d’autres endroits comme le trapèze. Le torticolis est plus fréquent chez les femmes que chez les hommes. Le torticolis génère une douleur au niveau de la nuque et du cou avec une capacité fonctionnelle en rotation très réduite.

muscle sterno-cleido-mastoïdien

LA CERVICARTHROSE

L’arthrose est une maladie qui affecte les articulations et qui se caractérise par l’usure des disques intervertébraux, du cartilage des articulations intervertébrales, associés à des atteintes de l’os à proximité. L’arthrose cervicale (également appelée cervicarthrose) est une forme d’arthrose touchant les vertèbres cervicales (C1-C7). Cette localisation de l’arthrose est fréquente car la zone est très mobilisée : elle soutient le poids de la tête. Plus de la moitié des personnes de plus de 40 ans présentent une cervicarthrose, et ce pourcentage augmente avec l’âge. Ainsi, une arthrose cervicale est retrouvée sur 90 % des radiographies des patients de plus de 80 ans.

Elle entraîne des douleurs, des céphalées (maux de tête), une rigidité de la nuque et peut être à l’origine des névralgies cervico-brachiales.

LA NEVRALGIE CERVICO-BRACHIALE

Une névralgie est une douleur survenant dans le territoire d’un nerf sensitif, souvent d’un seul côté. La névralgie cervico-brachiale est une maladie douloureuse due à l’atteinte d’une des racines nerveuses destinées au membre supérieur. Le patient se plaint de douleurs dans le cou et d’irradiation dans le bras.

La maladie touche surtout les femmes autour de 50 ans. Le rôle de l’arthrose (cervicarthrose), des traumatismes et des microtraumatismes est important. La racine nerveuse est comprimée contre la vertèbre et le disque intervertébral au niveau des lésions d’arthrose cervicale, notamment lorsqu’il y a des ostéophytes.

La crise cervico-brachiale est parfois précédée de signes précurseurs (mal au cou, torticolis, raideur douloureuse de la nuque…). Le début de la crise est progressif. La douleur est très vive, à la fois mécanique et inflammatoire. Elle est souvent aggravée lorsque le patient se couche.

La douleur suit le trajet d’une racine nerveuse :

Racine nerveuse C4-C5Face externe du bras sans dépasser le coude
Racine nerveuse C5-C6Face externe de l’épaule, du bras et de l’avant-bras, pouce et index
Racine nerveuse C6-C7Épaule, partie médiane du bras et de l’avant-bras
Racine nerveuse C7-T1Partie interne du bras, de l’avant-bras, 4° et 5° doigts

L’ENTORSE CERVICALE

L’entorse cervicale encore appelée coup de fouet cervical ou coup du lapin (Whiplash en anglais) apparaît en cas de choc, lorsque la tête est brusquement projetée vers l’arrière, provoquant une hyperextension du cou, et/ou vers l’avant, produisant alors une hyperflexion.

Elle se produit par exemple, lors d’un accident de la route, notamment en cas de choc à l’arrière du véhicule, même à faible vitesse ou encore au cours d’une pratique sportive, suite à un plaquage au rugby, un plongeon, une chute de cheval.

Les symptômes fréquents sont :

  • une douleur localisée au niveau de la lésion, qui apparaît dans les heures suivant le choc ;
  • des douleurs irradiantes, qui se propagent dans l’ensemble du cou, au niveau des épaules, du dos ; elles s’étendent parfois aux bras, qui présentent parfois des signes de faiblesse ;
  • une raideur de la nuque, qui limite certains mouvements ;
  • des maux de tête.

Elle guérit généralement en 4 à 6 semaines. Mais dans certains cas, elle devient chronique, évoluant sur plusieurs mois, les patients ressentent alors :

des sensations de déséquilibre, d’étourdissement ;des troubles visuels (flou temporaire, difficulté d’accommodation) et/ou auditifs ; des troubles de la concentration et de mémorisation ; des difficultés de sommeil…

COMMENT CHOISIR LA TAILLE DE SON COLLIER CERVICAL ?

Il existe plusieurs tailles de colliers cervicaux en fonction de la morphologie du patient. Il y a, en moyenne, 3 hauteurs de collier (cou court, moyen ou long). Les colliers peuvent se serrer plus ou moins, permettant ainsi de s’adapter de manière plus précise au tour du cou et certains modèles rigides sont réglables en hauteur. Le collier cervical avec fermeture à scratch permet une mise en place plus facile.

Pour choisir la bonne taille de collier cervical, il faut mesurer le tour et la hauteur du cou. La prise de la mesure se fait du dessous du menton jusqu’au creux de la trachée. Ensuite, il faut mesurer la circonférence du cou. Le collier cervical doit maintenir fermement le cou sans pour autant trop serrer pour que la tension ne soit pas excessive et permettre au patient de respirer sans se sentir oppressé.

picto-prises-de-mesures-cou

PRISE DE MESURES

1) Tour de cou

2) Hauteur de cou (trachée au menton)

UN COLLIER EVOLUTIF : POURQUOI?

La durée du port varie de quelques jours pour un torticolis à quelques semaines pour une entorse par exemple. Dans le cas de l’arthrose, le collier cervical doit uniquement être porté lors des crises douloureuses. Le port d’un collier rigide pour une durée de plus de dix jours nécessite un sevrage progressif avec un collier plus souple C2/C1.

DonJoy-Collier-C2-Insert-rigide-amovible

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un médecin.

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LINKEDIN  DJOJ France

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Auteur : DJO France – août 2020

Sources : DJO France

LA NEVRALGIE CERVICO-BRACHIALE

Touchant principalement les femmes plus de 50 ans souffrant d’arthrose, la névralgie cervico-brachiale est également appelée sciatique du cou. Il s’agit d’une des causes fréquentes de consultation en rhumatologie, après les lombalgies et les lombo-sciatalgies.

Cette pathologie englobe les douleurs de tout le territoire sensitif d’un nerf du membre supérieur. Celles-ci sont causées par une compression/irritation au niveau de la racine nerveuse et dont une discopathie est fréquemment responsable. C’est une sorte de sciatique du bras.

Planche Anatomique Rachis

C’est une douleur particulière par son caractère lancinant. Mais aussi par les sensations anormales qui l’accompagnent (fourmillements, engourdissements, gonflement, courant électrique). Elle n’est également pas directement influencée par les mouvements du bras: la douleur est quasi-permanente, que l’on soit actif ou pas. On peut ressentir des points douloureux précis dans le bras faisant penser à une tendinite à cet endroit. Ils correspondent aux terminaisons nerveuses les plus irritées. En réalité, nous avons du mal à localiser une zone bien précise et permanente. Les douleurs sont souvent changeantes et migratrices, et on n’arrive pas à trouver de position pour s’en débarrasser.

ZOOM SUR LES CAUSES

Les 2 causes principales de névralgie cervico-brachiale sont l’arthrose cervicale (ou cervicarthrose) et la hernie discale. Contrairement aux vertèbres lombaires, ces 2 causes sont souvent associées, même chez une personne jeune. L’arthrose cervicale démarre assez tôt, ces vertèbres étant très mobiles et soumises à de nombreuses contraintes voire traumatismes (entorses cervicales). On voit couramment dès la trentaine des disques détériorés et une déformation des rebords des vertèbres de chaque côté.

Ces déformations, les fameux « becs de perroquet », empiètent sur le trou de conjugaison. Il s’agit del ‘orifice par lequel la racine nerveuse sort sur le côté de la vertèbre (schéma). Une hernie discale empiète aussi au même endroit. Les disques étant plus petits et les contraintes moins importantes qu’au niveau lombaire, il est rare une grosse hernie se déclenche brusquement. Ce sont souvent de petites hernies bien tolérées qui ont « poussé » progressivement. Elles durcissent en vieillissant et rétrécissent de façon permanente le trou de conjugaison comme l’arthrose.

La névralgie cervico-brachiale apparaît en fait quand des activités énergiques du bras ou une mauvaise posture de votre tête viennent irriter le nerf. La racine nerveuse gonfle et se retrouve encore plus coincée. Vous vous engagez dans un cercle vicieux pour plusieurs semaines à plusieurs mois.

PANORAMA DES TRAITEMENTS QUI SOULAGENT LA NEVRALGIE

 Le traitement médical initial permet de guérir plus de 80% des épisodes douloureux, si celui-ci est bien respecté. Il repose sur :

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  • le port d’un collier cervical afin de soulager la douleur et réduire la mobilité du cou (15 jours) avec sevrage progressif
  • les antalgiques en cas de névralgie aiguë, hyperalgique et réellement insupportable
  • les anti-inflammatoires non stéroïdiens, associés si besoin à un protecteur de l’estomac
  • la cortisone en comprimé à forte dose est prescrite par certains médecins pendant une courte période
  • les myorelaxants en cas de névralgie cervico-brachiale à recrudescence nocturne avec contractures musculaires intenses ou s’il existe une insomnie associée
  • des injections locales d’un mélange d’anti-inflammatoires et d’un anesthésique local au niveau des points douloureux
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  • les séances d’électrothérapie en kinésithérapie pour lutter contre la douleur en première intention grâce à un appareil TENS, et pour la mobilité cervicale fonctionnelle dans un second temps.

Le scanner ou l’IRM du rachis cervical est prescrit en cas de persistance des douleurs malgré le traitement médical. Il intervient toujours en complément du bilan radiographique. Il permet de visualiser la hernie discale cervicale et la compression de la racine. Dans un second temps, il permet aussi un bilan complet des autres disques.

  • Le scanner du rachis cervical est l’examen de première intention à réaliser.
  • En cas de doute persistant sur la présence ou non d’un conflit disco-radiculaire (entre le disque et le nerf), une IRM du rachis cervical pourra alors être prescrite. Elle est systématique en cas d’intervention chirurgicale programmée.
cervicarthrose

COMBIEN DE TEMPS DURE L’ARRÊT MALADIE?

La durée de l’arrêt initial est adaptée par votre médecin. Ce dernier l’induira selon votre âge et votre état général, l’ancienneté des lésions, l’intensité de la douleur et votre retentissement sur les gestes quotidiens. Sera également apprécié l’existence de complications post-opératoires éventuelles ou d’actes associés sur les vertèbres. Ou encore la nécessité de conduire un véhicule pour les trajets ou l’emploi, les possibilités d’adaptation du poste de travail…

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LES ASTUCES POUR EVITER LA RECIDIVE

Une fois l’arthrose installée, il faut mettre en place toute une stratégie pour éviter la récidive.

travail sur pc

Eviter les mauvaises positions de la tête pendant le travail en s’assurant que l’écran de l’ordinateur est bien à hauteur des yeux et que vous n’ayez pas à baisser ou lever la tête.

bonne position du cou au lit

Investir dans un coussin qui vous tiendra bien la tête pendant votre sommeil et évitera tout trouble du sommeil.

pack de chaud

Apposer un pack de chaud sur le cou fournissant un effet sédatif et décontracturant.

problèmes

Gérer le mauvais stress lié à des problèmes professionnels ou familiaux.

froid

Fuir le froid, les courants d’air, l’humidité, la climatisation et même les vitres entrouvertes en voiture !

muscler son rachis

Se remuscler les muscles du rachis cervical.

perte de poids

Perdre du poids en cas de kilos superflus est une piste à ne pas négliger!

prendre soin de son dos

Suivre des cours dans une école du dos afin d’éviter toute nouvelle crise.

En cas de persistance des douleurs, le médecin vous adressera à un chirurgien spécialisé dans la pathologie rachidienne pour avis. Mais aussi pour une gêne quotidienne, sportive ou professionnelle.

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un médecin.

Pour plus d’informations sur les solutions thérapeutiques proposées, cliquez ICI.

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Auteur: DJO France – juillet 2020

Sources :

* www.institut-parisien-du-dos.fr

**  http://www.has-sante.fr

INTERÊT D’UNE CEINTURE DE MATERNITE

La période de grossesse, l’accouchement et la période post-partum (post-accouchement) sont particulières pour la future maman. Elle verra son corps changer avec une évolution ayant des répercussions physiologiques comme psychologiques qu’il conviendra d’accompagner.

Pour que la grossesse reste un moment fort pour les futures mamans, il existe des solutions non médicamenteuses telles que la ceinture de maternité. Elle est également connue sous le nom de ceinture de grossesse ou ceinture de soutien lombaire.

LOMBALGIE ET GROSSESSE

Lors de sa grossesse, la femme enceinte ressent généralement une douleur localisée dans la région lombosacrée. Plus précisément sur les côtés au-dessus du bassin ou peut être plus centrale. Elle peut également donner la sensation de descendre le long des cuisses (il arrive souvent qu’elle soit alors confondue avec une sciatique).

Elle représente environ 20% des douleurs chez la femme enceinte. La douleur est plus importante en début de journée et diminue petit à petit.

La cause hormonale

Lors de la grossesse, la femme sécrète en quantité :

– des œstrogènes dont la production peut être multipliée par 1000. Cette hormone permet l’accroissement du volume sanguin. Il est nécessaire à l’alimentation de bébé en nutriments et oxygène et vient assouplir les articulations,

– de la progestérone qui a pour rôle de relâcher/décontracturer les muscles lisses,

– de la relaxine qui induit un relâchement des ligaments pelviens, de l’utérus et de la symphyse pubienne dans les semaines précédant l’accouchement.

Cette laxité chez la femme enceinte intervient à 20 semaines et disparaît environ 2 à 3 mois après l’accouchement. La sécrétion d’hormones est donc utile en vue de l’accouchement. Son influence sur certaines parties du corps peut être à l’origine de douleurs comme la lombalgie.

Les causes biomécaniques

Lors de la grossesse, on assiste à un développement de l’utérus et une modification du centre de gravité.

En effet, afin d’accueillir le fœtus, le diamètre du bassin va devoir s’élargir entraînant un basculement vers l’avant du bassin. Le corps va donc induire une compensation : la colonne vertébrale va se positionner en fonction du bassin basculé. Cela induit un affaiblissement de la ceinture abdominale et une tension sur le haut du bassin. Lors de l’adaptation du corps, des dysfonctions apparaissent, entraînant des douleurs musculo-squelettiques de types lombalgies ou lombo-sciatalgies.

DOULEURS LIGAMENTAIRES ET SYNDROMES DOULOUREUX ABDOMINAUX-PELVIENS

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L’utérus est maintenu aux os du bassin par des ligaments. Lors de la grossesse, les ligaments dont la nature est modifiée par l’aspect hormonal sont sollicités avec plus ou moins d’intensité pouvant générer des douleurs à compter de la fin du premier trimestre.

Ces syndromes douloureux abdomino-pelviens ressemblent à des tiraillements, au niveau du bas du ventre, du pubis, des deux côtés de l’aine, du périnée, des cuisses et descendent même parfois dans les fesses, s’apparentant alors à une sciatique. Selon leur degré, il peut s’agir d’une perception diffuse, de petits coups d’aiguille, de picotements ou, s’ils sont importants, l’impression de décharges électriques, voire de cisaillements.

Plus surprenant, ils peuvent donner l’impression que le bébé est très bas et même qu’il tombe alors qu’il n’en est rien.

TROISIEME TRIMESTRE DE GROSSESSE : LE SYNDROME DE LACOMME

Lors des dernières semaines de grossesse, le corps produit une hormone, la relaxine, qui se diffuse au niveau du bassin. Elle est là pour favoriser le relâchement des tissus, des ligaments et des tendons. Elle permet également au diaphragme de se dilater. Plus active au troisième trimestre, elle aide donc le corps à se préparer pour l’accouchement. Les tiraillements dans le bas du ventre sont similaires aux douleurs ligamentaires. Tout comme ces dernières, ils se situent au niveau pelvien, sont constants et non par série de plusieurs secondes. A différencier donc des contractions.

LE ROLE D’UNE CEINTURE LOMBAIRE DE MATERNITE

Outre les périodes de repos et l’hydratation, il est important pour la femme enceinte de maintenir un certain niveau d’activité. Bien évidement, sans pour autant se surmener. Dans ce cadre, une ceinture lombaire de maternité est recommandée. Elle accompagne la future maman durant sa grossesse et jusqu’après l’accouchement.

Hyperlordose, correction posturale et soulagement des douleurs ligamentaires

Lors d’une grossesse, le poids du ventre entraîne souvent les futures mamans à se cambrer et à creuser le bas du dos. Cela provoque une hyperlordose à l’origine de douleurs lombaires qui empirent au fil de mois.

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La ceinture lombaire de maternité agit comme un tuteur pour permettre à la femme enceinte de corriger sa posture en l’invitant à se tenir droite et en permettant de maintenir le sacrum dans sa position. Moins cambrées, les femmes créent moins de tensions au niveau des lombaires et donc, il y a moins de douleurs.

Avec la grossesse, il y a également une augmentation de la laxité ligamentaire pouvant générer des douleurs au niveau du bas du ventre et de la symphyse pubienne, la ceinture maintient le bassin et évite les mouvements latéraux, sources de douleurs.

Soutien abdominal, redressement et respiration

Le fait de se redresser permet également de réduire les pressions exercées par le poids du bébé au niveau de la paroi abdominale. La ceinture de maternité permet d’être dans le grandissement, et non plus dans l’effondrement. Mécaniquement, cela permet d’avoir plus de place pour le bébé. Mais aussi moins de pression sur la vessie, le périnée et sur l’estomac et donc moins de reflux gastriques. Pour les plus actives, elle permet également de mieux respirer lorsque l’on fait du sport ou une petite sortie. En effet, le fait de se redresser libère le diaphragme. Le soutien abdominal apporté par les sangles évolutives et la bande élastique amovible de la ceinture de grossesse saura soulager la future maman. Et accompagnera l’évolution de la taille et de la forme du ventre pendant la grossesse.

CEINTURE ET TRAVAIL

Quand commencer à mettre la ceinture de maternité ? La grossesse est censée être compatible avec le maintien de l’activité professionnelle mais la réalité est souvent toute autre. En 2016, selon l’enquête nationale périnatale, sur les 70,8% des femmes qui avaient exercé un emploi pendant leur grossesse. Seules 27,9% s’étaient arrêtées après trente-trois semaines d’aménorrhée (SA). Il s’agit du moment qui figure le début du congé maternité quand on y ajoute les deux semaines de congé pathologique.

  • 9,9% avaient cessé de travailler entre une et quatorze SA.
  • 16,8% entre quinze et vingt-deux SA.
  • 23,3% entre vingt-trois et vingt-huit SA
  • 22,1% entre vingt-neuf et trente-deux SA.

En outre selon cette même enquête parmi les femmes trouvant leur travail peu ou pas fatigant avant la grossesse, 42% le trouvent devenu pénible ou très pénible en fin de grossesse.

La ceinture de soutien lombaire et abdominal de maternité est particulièrement recommandée aux femmes qui passent de longs moments debout. Mais aussi à celles qui évoluent dans un contexte professionnel qui ne favorise pas les périodes de repos régulier. Elle va permettre d’éviter les sensations de lourdeur ou de pesanteur à la fin de la journée.

CEINTURE ET POST-PARTUM

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Il est également recommandé de continuer de porter la ceinture pendant les 6 semaines suivant l’accouchement. Lorsque l’on vient d’accoucher, la paroi abdominale est très distendue et il y a toujours de la laxité au niveau ligamentaire. La ceinture de grossesse permet de redynamiser naturellement l’abdomen, de soutenir les articulations sacro-iliaques et de récupérer plus rapidement au niveau de la sphère pelvienne grâce au travail postural. Cela est d’autant plus important qu’après son accouchement, la maman passe beaucoup de temps debout en portant son bébé dans les bras ou en écharpe.

COMMENT SE PROCURE UNE CEINTURE DE MATERNITE?

Avant tout achat, il est fortement recommandé de demander conseil à son gynécologue ou sage-femme sur le modèle à privilégier et sa bonne utilisation.

Le médecin délivrera une ordonnance avec l’indication du modèle, les ceintures étant disponibles en pharmacies, magasins médicaux ou sur internet. Certaines marques proposent une ceinture avec taille évolutive pouvant aller jusqu’à 150 cm de tour taille ! Elle s’adapte à toutes les étapes de la grossesse.

COMMENT PORTER UNE CEINTURE DE MATERNITE?

La prise de mesure se fait au niveau du tour de hanche. La ceinture ne doit pas comprimer le ventre, ni gêner la mobilité de la future maman. Il n’est pas conseillé de porter la ceinture de grossesse toute la journée afin de laisser le dos « travailler » et s’adapter à l’évolution physique lié à la grossesse.

Afin d’appliquer la ceinture lombaire de maternité développée par DJO France, il faut :

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  • Desserrer les deux sangles latérales pour s’assurer que le support n’est pas tendu
  • Placer la ceinture lombaire autour de la taille à l’aide des passes-mains.
  • S’assurer que la ceinture est correctement centrée sur la colonne vertébrale et que le bas du dos est bien couvert.
  • Tirer simultanément les deux sangles latérales afin d’ajuster le niveau de compression en fonction du besoin et du niveau de douleur.

Pour un soutien et une compression ciblés, le disque dorsal amovible peut être repositionné librement (en haut ou en bas).

Pour un soutien abdominal supplémentaire, vous pouvez utiliser la sangle élastique amovible fournie avec la ceinture lombaire. Vous positionnez la bande élastique sur la partie centrale des sangles abdominales (zone arrondie vers le haut). Puis vous la fixez sur la sangle abdominale à l’aide des parties auto-agrippantes.

Découvrez comment mettre en place la ceinture lombaire de maternité développée par DJO:

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un  médecin.

Pour plus d’informations sur la solution thérapeutique proposée, cliquez ICI.

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Auteur : DJO FRANCE – juillet 2020

Sources / Illustrations :  DJO FRANCE